Les services de sécurité ont pu élucider, avec célérité, l'une des deux affaires d'assassinats qui ont mis en émoi la population de la cité «El-Bir», les 9 et 10 janvier derniers. «L'auteur présumé du meurtre avec préméditation commis à l'aide d'une arme blanche, le 9 janvier dernier, âgé de 25 ans, a été arrêté une heure et demie environ, après avoir accompli son forfait contre un voisin, âgé de 29 ans», signalent les services de la police judiciaire de la sûreté de wilaya de Constantine. «Celui-ci a été placé, le 12 janvier, sous mandat de dépôt après sa présentation devant le magistrat instructeur près le tribunal de Ziadia», précisera-t-on à ce propos. Quant au second meurtre, qui a été commis moins de 24 heures après le premier, les services de sécurité n'avancent pas un mot sur les développements de l'enquête. Les investigations n'ont pu, pour l'instant, démasquer les auteurs du crime, «qui étaient inconnus et assez nombreux à entourer la victime, un jeune de 26 ans, avant de l'achever et prendre la fuite dans 3 véhicules», selon les dires de témoins oculaires. Sur ce même registre des agressions à l'arme blanche, la sûreté urbaine de la ville de Aïn S'mara a appréhendé 2 jeunes, âgés tous deux de 20 ans, pour tentative d'agression contre un citoyen, certainement pour le délester de ses biens, et qui a pu leur échapper de justesse pour aller les dénoncer aux services de sécurité. Les éléments de cette même sûreté ont neutralisé la bande qui avait, la semaine dernière, commis un vol dans une bijouterie, en plein jour, au centre de la ville d'Aïn S'mara. Il s'agit d'un groupe de malfaiteurs constitué de 3 personnes: un jeune de 31 ans et 2 jeunes filles âgées de 30 ans pour l'une et 16 ans pour l'autre, qui ont réussi, en donnant l'impression d'un couple tranquille accompagné de leur enfant, à subtiliser au bijoutier, en l'attaquant avec une bombe lacrymogène, un bracelet d'une valeur estimée par la victime à 24 millions de centimes. Présentés, en fin de cette dernière semaine, deux mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt, alors que la fille mineure a été laissée en liberté provisoire.