Algérie, le plus beau secret» est un film publicitaire d'une durée de 4 minutes dont une partie a été projetée, hier, à l'hôtel El-Aurassi en présence du ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme, Cherif Rahmani ainsi que du nouveau P-DG d'Orascom Télécom Algérie (OTA) M. El-Mahdi Thamer. Le spot est une première phase d'une campagne initiée par le département de Cherif Rahmani pour promouvoir la destination Algérie. Réalisé par l'Italien Maurizio Longhi, le film publicitaire dont 90 secondes ont été projetées hier, en présence de la presse, devait être diffusé dès hier soir, sur la télévision nationale, mais également sur d'autres chaînes satellitaires, notamment: Euronews, France 24, Eurosport, CNN et même El-Jazzera. Le spot réalisé selon les normes internationales et financé dans le cadre d'un partenariat entre le ministère de l'Aménagement du territoire, l'Environnement et le Tourisme et OTA avec la supervision de l'office national du tourisme (ONT) a nécessité la participation d'une cinquantaine de personnes en plus de grands moyens matériels, notamment des hélicoptères. «Le but n'est pas d'attirer des centaines de milliers de touristes mais de corriger et de renouveler l'image de l'Algérie ternie par la décennie noire», a déclaré Cherif Rahmani pour qui la construction d'une nouvelle image de notre pays en matière de tourisme nécessite du temps et énormément d'efforts. Cherif Rahmani préviendra, lors de son intervention inaugurale que: «nous sommes un pays qui construit son tourisme et non un pays touristique». Il a assuré, cependant, qu'au sein de son département il y a une stratégie, une vision et des actes qui sont, dit-il déclinés au quotidien. Il soulignera que dans le tourisme il y a aussi d'autres éléments et d'autres paramètres qu'il faudrait absolument prendre en considération. Le ministre énumérera plusieurs de ces «éléments et paramètres» notamment, le développement du transport (aérien, ferroviaire, etc.) , l'accueil, la qualité, l'hygiène et l'environnement, la sécurité, l'implication du citoyen et des autorités locales... «Parmi cet enchevêtrement, nous avons trouvé des lignes directrices, elles sont au nombre de cinq et maintenant nous savons où nous allons et où on voudrait aller», a déclaré le ministre, en soulignant que ça serait prétentieux de sa part de donner une date précise sur le temps qui va se passer avant que le tourisme ne gagne ses lettres de noblesse, en Algérie.