Un homme de 34 ans est mort, dans la nuit de jeudi à vendredi, des suites d'une asphyxie, selon les premiers éléments de l'enquête. La victime A.A. marié et sans enfants, vient ainsi allonger d'une unité, la déjà trop longue liste de ceux et celles n'ayant pu résister à la fuite, décidément tragique, du gaz. Mais au-delà de cette perte combien cruelle et regrettable d'une vie humaine, faut-il se résigner à la fatalité et se confiner dans une comptabilité macabre sans oser interroger les causes à l'origine de ce qu'on peut appeler, tout en pesant nos mots, hécatombe? Car, dans la continuité, cette mort gratuite et absurde interpelle les consciences sur un problème de fond: qui est responsable de la défaillance des installations domestiques du gaz naturel?