Dans une lettre datée en novembre 2008, adressée au Groupe de tutelle (Wood Manufacture, ou Bois Fabrication), des ex-travailleurs de la SIMOB de Béni-Saf réclament le règlement d'une indemnité de départ à la retraite. Un avantage pécuniaire à l'effet d'une adhésion dans une mutualité d'assurance. Alors actifs, les travailleurs se sont couverts d'une assurance supplémentaire, contractée auprès d'une compagnie d'assurance et réssurance, leur permettant de bénéficier, à leur départ à la retraite, d'une indemnité moyennant les cinquante mille dinars (50.000,00 DA). Cependant, une grande majorité de la quarantaine de travailleurs, partis à la retraite depuis les deux dernières années, n'aurait pas reçu un sou à ce jour, malgré les maintes réclamations, témoigne un de ces retraités. Ce dernier estime que si c'est la compagnie d'assurance en question qui tarde à faire les virements des indemnités, c'est à la SIMOB de Béni-Saf d'intervenir et de l'obliger à régulariser au jour le jour, chaque départ à la retraite d'un travailleur. Les expéditeurs de la lettre expriment encore leur incompréhension devant ce retard de ce qu'ils qualifient, leur droit le plus absolu et surtout, du mutisme observé par les responsables concernés. Ce mardi, Le Quotidien d'Oran a tenté d'entrer en contact avec la direction de la SIMOB mais en vain. La ligne téléphonique est restée muette. Pour note, cette unité de menuiserie générale, qui, il n'y a pas longtemps, était en difficulté financière, notamment peinait à écouler régulièrement ses produits, semble aujourd'hui, nous dit-on, remonter tout doucement la pente et retrouver une meilleure santé. Elle emploierait quelque 110 travailleurs.