La couverture médicale spécialisée au niveau de l'EPH Bachir Mentouri d'El-Milia a été renforcée, il y a tout juste six mois, par l'affectation d'un médecin gynécologue venu assurer une spécialité, très sollicitée de surcroît en milieu hospitalier, dans le cadre de son service civil. Evidemment, c'est le service de gynécologie qui a bénéficié de l'apport de cette spécialité après avoir été longtemps confronté à des situations difficiles. Affecté à ce service, le jeune spécialiste en question, le Dr. Benabderrahmane, en l'occurrence, a d'ailleurs reconnu les aléas auxquels était confronté le personnel soignant, en admettant le fait que «les sages-femmes étaient livrées à leurs propres réflexes en faisant face à de sérieux cas nécessitant une prise en charge médicale spécialisée». Faisant preuve d'un remarquable dévouement pour son métier, notre interlocuteur, qui n'a guère manqué d'afficher un comportement exemplaire à l'égard de ses malades et de son entourage à l'hôpital, a fait part de sa satisfaction des conditions dans lesquelles il exerce, grâce, a-t-il noté, au concours «d'une administration attentive et coopérante» qui lui a réuni tout le confort dont il a besoin. C'est dans des délais très courts que le service de gynécologie a, en effet, été doté d'un lot de matériel performant composé d'un échographe très moderne, un bijoux en la matière, pour reprendre les termes du spécialiste, 4 enregistreurs du rythme cardiaque foetale (ERCF), ainsi que des oxymètres pour surveiller la parturiente pendant l'accouchement, selon les confessions du médecin. Une fois ces conditions de travail réunies, des dizaines de malades venant de diverses régions sont pris en charge dans ce service où sont assurées les urgences obstétricales et les pathologies gynécologiques. Plusieurs autres interventions sur des fibromes utérins, des kystes de l'ovaire, ainsi que des hystérectomies et des prolapsus génitaux sont également assurées au niveau du même service. En plus des consultations de gynécologie, figurent aussi au programme opératoire des césariennes qui s'ajoutent à celles réalisées en urgence. Toute ces interventions ont donné lieu à une activité assez soutenu du bloc opératoire déjà très sollicité par le programme des chirurgiens viscéralistes. Le gynécologue, qui assure qu'aucun décès maternel ou foetal n'a été enregistré durant les derniers six mois, a souligné que «les médecins et les sages-femmes du service ont déjà acquis des réflexes professionnels plus entreprenants dans la prise en charge des parturientes». En langage des chiffres, il convient de noter que pour le premier trimestre de l'année en cours, 121 cas de pathologies gynécologiques, parmi lesquels 95 césariennes, ont été pris en charge au niveau du bloc opération où l'activité a été portée, durant la même période, à 428 interventions chirurgicales, toutes spécialités confondues.