Quinze associations ayant fait preuve d'un investissement dans l'action sociale, en direction des catégories des handicapés moteurs, mentaux, des malvoyants et malentendants, etc., ont été retenues pour bénéficier de subventions de l'assemblée populaire de wilaya (APW) de Constantine. Selon le président de la commission des finances de ladite assemblée, M. Louazani, «lors d'une réunion qui a regroupé mercredi dernier, outre sa commission et celle chargée des affaires sociales, les services exécutifs de la direction de l'administration locale (DAL) et ceux de l'action sociale (DAS), et après étude au cas par cas que la liste exacte des associations en question a été arrêtée.» Selon notre interlocuteur, une priorité a été donnée aux associations s'occupant des enfants souffrant de difficultés mentales, celles activant dans les campagnes ou dans de petites bourgades reculées et s'occupant particulièrement de la promotion des droits de la femme, celles prenant en charge les personnes âgées et celles engagées dans la lutte contre la drogue, l'alcool et autres fléaux sociaux. Et d'ajouter «il a fallu procéder à la sélection de celles qui pouvaient se prévaloir d'un réel ancrage et de continuité dans les activités à caractère social. Au départ, elles étaient 76 associations à avoir demandé de l'aide et après un premier tri, seules 30 ont fait l'objet d'un débat, à l'issue duquel uniquement quinze ont été choisies.» Il s'agit en quelque sorte d'assainir ce «monde» particulier des associations où bien plus de 2.000 entités existent à travers tout le territoire de la wilaya. En tout état de cause, les subventions ne sont plus avancées en espèces ou versées dans un compte quelconque de l'une de ces associations. Ce sont plutôt les dépenses qu'induit le programme des activités qui seront prises en charge par l'APW. En effet, dit-il, il fallait faire respecter scrupuleusement la feuille de route adoptée pour la conduite du budget primitif de l'APW concernant la politique financière à mener. Ainsi, en conformité avec cette feuille de route, «les financements vont en priorité aux infrastructures de la wilaya, à son patrimoine et à l'aide des communes les plus démunies... et aux associations apportant un plus dans la prise en charge de catégories de la population en détresse, des handicapés lourds ou encore donnant des formations pour leur traitement, etc.», souligne M. Louazani.