Le directeur distribution de Chlef centre a animé lundi une conférence de presse à l'hôtel Ouarsenis où il a été présenté le bilan d'activité de l'exercice 2008, le nouveau mode de paiement qui permettra aux abonnés basse tension basse pression de régler leurs factures d'énergie au niveau de n'importe quel bureau de poste du territoire national, qui sera généralisé à partir du mois de juin prochain, ainsi que la charte graphique de la société de distribution de l'électricité et du gaz de l'Ouest. Les débats ont porté essentiellement sur les préoccupations des abonnés: les chutes de tension soulevées par les abonnés au niveau des localités de Boukader, El-Hadjadj, Ouled Ben Abdelkader, El-Karimia, Oued Fodda, centre-ville de Chlef et le quartier périphérique de Chorfa. Au niveau de la commune de Oum Drou, le problème a été réglé définitivement après la visite de travail et d'inspection du wali. Le directeur a répondu que huit postes sont en cours de réalisation, ceci permettra une amélioration certaine, et d'ajouter que «la réalisation a été retardée à cause du problème du foncier». Pour les délais d'intervention qui sont dans certains cas longs notamment pour le rural, le premier responsable de la structure a affirmé que l'amélioration sera sensible avec l'inauguration de la nouvelle technique «SCADA» prévue pour la fin de l'exercice en cours. Pour les constructions sur une bombe, c'est-à-dire celles édifiées à proximité du gazoduc où le couloir de servitude qui prévoit 75 mètres de part et d'autre n'a pas été respecté, et qui sont alimentées en énergie électrique et parfois aussi en énergie gazière, le directeur reconnaît qu'elles ne devraient pas l'être. En effet, Sonelgaz distribue son énergie lorsque les conditions techniques de sécurité sont requises. D'autres problèmes ont été évoqués et débattus, tels la faiblesse des réalisations en électrification rurale pour les trois dernières années, la remise en état du réseau électrique afin de permettre le retour de la population au niveau de leurs douars respectifs, le faible taux de raccordement ainsi que celui de pénétration du gaz naturel. Concernant la détérioration des appareils d'utilisation due aux chutes de tension enregistrées, certains abonnés éprouvent de grandes difficultés pour être remboursés. Le directeur a répondu «ils peuvent se rapprocher de notre service contentieux pour avoir la réponse de l'assureur».