Le secteur de l'Education enregistre dans son chapitre transport scolaire une carence de 25 bus de grande capacité pour satisfaire les besoins des 12 communes de la wilaya. La direction des transports qui met en évidence ce déficit prévoit une dépense d'au moins 15 milliards de centimes pour le combler. Actuellement, 49 bus du secteur privé et 45 autres appartenant au secteur public, couvrent à moins de 75% les besoins en transport des enfants scolarisés. Les autorités locales à travers la direction des transports semblent décidés, à en croire les responsables du secteur, à mettre tous les moyens nécessaires afin d'assurer un maximum de sécurité, par la mise en service future de ces moyens, en exigeant la circulation de bus neufs et répondant aux normes qu'exigent les transports en commun. Cependant, en l'absence d'un nouveau plan de la circulation, la ville d'Annaba semble suffoquer de la constitution d'importants bouchons à tous les niveaux de circulation. L'arrivée de vacanciers attendus, semble inquiéter de nombreux automobilistes, au vu de l'absence de parkings et d'aires de stationnement. Annaba, qui a l'habitude de recevoir chaque année quelques milliers d'immigrés, en provenance de France plus particulièrement, éprouve des difficultés à juguler les importants flux de voitures et autres véhicules en provenance de plusieurs wilayas limitrophes. Les centaines de véhicules que déchargent à chaque fois les bateaux de voyageurs, compliqueraient, aussi, la gestion de la circulation en ville. Le dossier des transports, traité par l'APW dans sa session ordinaire du mois de mai, qui s'est tenue les 24 et 25, n'a pas apporté de solutions aux problèmes posés, mais, est allé dans l'autosatisfaction, alors que les autorités concernées, déplorent la situation dans laquelle est actuellement plongée la ville d'Annaba, de par l'état des routes, le flux quotidien et important de véhicules, les stationnements anarchiques, les gardiennages autoproclamés, l'absence de plan de circulation qui prendrait en charge cet aspect des choses... En un mot Annaba croule sous le poids des véhicules. Avec cela, on constate à tous les niveaux, une absence de gestion rationnelle du temps des moyens de transports publics et privés. Durant les heures de pointe, c'est l'anarchie totale de par la présence de plusieurs centaines de passagers en l'absence très remarquée de moyens de transport. Que ce soit à la station de la gare réservée uniquement à l'ETA, ou à Kouche Lacerdine, et les autres stations, la situation est la même au niveau de tous les transports en commun, public et privé. Une situation qui risque de s'aggraver en pleine saison estivale, où il deviendra quasiment impossible de circuler en voiture en ville. Les indices sont là !