Selon une déclaration faite au journal par la cellule de communication de la sûreté de la wilaya, les services de lutte contre la criminalité enregistrent une hausse inhabituelle en ce début des grandes chaleurs dans leurs interventions. Ainsi, le premier cas traité concerne un délit de séquestration, incitation à la débauche et abus sexuel sur une mineure de 9 ans. Il s'agit d'un homme âgé de 31 ans, originaire de Tizi Ouzou et exerçant la profession de coiffeur, qui a intercepté sa victime au centre-ville de Béchar. Après avoir accompli son forfait, le mis en cause procéda à sa séquestration dans le local commercial. L'intervention des services de sécurité et de la Protection civile n'a été rendu possible que grâce à la vigilance louable des voisins qui se sont aperçus des agissements du suspect. L'acte odieux a été confirmé par le médecin légiste. Présenté devant le procureur du tribunal de Béchar, l'inculpé a été placé sous mandat de dépôt. Le second cas est l'avortement par les éléments de la sûreté d'une tentative de fabrication de fausse monnaie par quatre ressortissants de nationalité malienne, avec la complicité de 14 personnes dont quatre nationaux. Les faux-monnayeurs avaient en leur possession tout les ingrédients nécessaires à l'accomplissement de leur besogne. L'un des complices, dit-on, s'est rétracté et a dévoilé le pot aux roses. Les enquêteurs ont récupéré un passeport ghanéen et d'autres documents ainsi que du Qotic, produit nécessaire à la fabrication de la fausse monnaie. Les inculpés ont été placés sous mandat de dépôt. 10 autres immigrés clandestins complices, dit-on, seraient en état de fuite. L'autre délit traité par la police judiciaire cette fin de semaine est celui d'un cambrioleur âgé de 31 ans, originaire de Souk Ahras, qui a été arrêté suite aux plaintes de ses victimes, en possession de 14 portables, une importante somme d'argent et des bijoux en or. Présenté devant le juge d'instruction du tribunal, le voleur a été placé sous mandat de dépôt. Pour rappel, le tribunal criminel près la cour de Béchar a eu à traiter, lors de sa première session, 18 cas de l'espèce et 31 autres à l'issue de sa seconde session, dont les travaux prennent fin le 11 de ce mois.