Les services habilités ont enregistré pas moins de 150 morsures canines en 2008 contre 60 cas en 5 mois de l'année 2009. Les statistiques révèlent que les victimes sont des citoyens relevant de la daïra de Aïn Témouchent seulement. On déplore un mort, un jeune de la localité dépendant de la commune de Chentouf, en 2008. Sans doute la régression des morsures signalées en 2009 a un rapport étroit avec les quatre campagnes d'abattage de chiens errants opérées depuis le 25 avril 2009. Elles se sont soldées par la traque de plus de 60 chiens errants neutralisés à l'aide d'appâts empoisonnés. Bien que l'opération ait été largement appréciée par bon nombre d'observateurs locaux à Aïn Témouchent, d'autres jugent nécessaire sa poursuite à travers l'ensemble des localités de la wilaya. Selon un responsable du BHIC, le secrétaire général de la wilaya avait lors d'une rencontre avec des responsables instruit l'ensemble des P/APC de la prise en charge effective des opérations d'abattage de chiens errants et ce pour prémunir et préserver la santé publique. La technique d'appâts empoisonnés usitée par le BHIC de Aïn Témouchent a donné des résultats satisfaisants. Pour la vulgariser, une journée d'information a été organisée et visait la mise à niveau des connaissances des dispositifs locaux de lutte contre les chiens errants. L'idée de créer des fourrières canines a été longuement discutée ces dernières années mais sa concrétisation tarde à voir le jour. L'on comprend quelque part les raisons des réticences affichées çà et là par des responsables car la plupart des chiens errants capturés ne sont pas réclamés. Après une accalmie de quelques jours, revoilà les rues de Aïn Témouchent envahies, de nuit, de chiens errants. Les restes laissés par les marchands de fruits et légumes et autres sont des foyers d'accueil de chiens errants durant la nuit. Tôt le matin, les fidèles se dirigeant à la mosquée Abderrahman Ibn Aouf pour accomplir la prière du fedjr éprouvent parfois des difficultés pour s'y rendre.
