Hier, ont démarré à Cheharia les travaux de réalisation d'une nouvelle infrastructure de deux étages qui devra abriter les locaux de l'APC de Aïn El-Bia. Pour la précision, cette infrastructure sera délocalisée de Aïn El-Bia vers Cheharia, localité située à quelques encablures du chef-lieu. Une enveloppe de 6 milliards de centimes a été réservée pour la réalisation de cette infrastructure qui sera livrée dans 18 mois. Intéressante initiative et exemple à suivre pour délocaliser certaines administrations du chef-lieu, souvent encombré par la concentration de plusieurs administrations, et pour donner vie également aux agglomérations dépourvues de toutes les commodités d'accompagnement, comme c'est le cas de Cheharia, qui commence à revivre avec le lancement de plusieurs projets, tel celui des 200 logements sociaux et de toutes les activités qui vont avec. Pour le cas présent, Aïn El-Bia est une grande commune qui gère plusieurs groupements d'habitations, et non des moindres, comme les fameux camps d'habitation de Sonatrach, objet à litiges concernant la prise en charge entre l'APC et les ex-entreprises restructurées, et abrite également une partie de la plate-forme pétrochimique de Béthioua. Même l'ancienne mairie, qui va demeurer une annexe, plutôt exiguë, reflète mal le statut d'une commune aussi importante que celle de Aïn El-Bia qui cherche à se désengorger en dehors de son tissu suburbain. Avec la réalisation de cette infrastructure, les habitants des agglomérations environnantes, rattachées au chef-lieu, ne seront plus forcés de rallier Aïn El-Bia et quelques jeunes pourront sûrement trouver un emploi. Au moins cela de gagné.