La dernière défaite, la première de la saison, concédée par le GCM à Mostaganem a suscité pas mal de commentaires et de réactions du côté de Mascara. Pourtant, le Ghali, après quatre matches, ne compte que deux points de retard sur le leader, le WAM. Au lendemain de ce match, le comité directeur s'est réuni pour analyser cette contre-performance et débattre les problèmes qui entravent la bonne marche de l'équipe. En outre, le président du club, Berrahal Benaoumeur, et ses proches collaborateurs ont tenu une réunion avec les joueurs pour les sensibiliser, d'autant plus que le GCM a réussi une belle entrée en matière en ce début de saison. Même si certaines sources annoncent des changements, le président du Ghali ne veut pas se précipiter afin de préserver la sérénité du groupe et permettre au Ghali d'atteindre les objectifs assignés. «C'est le moment où le GCM a besoin de toutes ses forces pour quitter cette impasse dans laquelle il se trouve depuis bien des années. Pour cela, tout le monde doit s'impliquer», dira le premier responsable mascaréen. En parallèle, le club phare de la cité de l'Emir Abdelkader connaît actuellement des difficultés financières afin de subvenir aux besoins de l'équipe et la situation commence à devenir inquiétante en attendant le verdict de la justice à propos des dettes cumulées. Une prise de conscience est plus que nécessaire au risque de voir les choses prendre des proportions alarmantes. «Je remercie personnellement les autorités locales et à leur tête le wali, l'APC et quelques bienfaiteurs pour leur aide. Je pense que le Ghali et ses jeunes méritent bien une meilleure considération si l'on veut réellement qu'il y ait un changement qui permettra au club de retrouver son lustre d'antan. Le club appartient à tous les Mascaréens sans exception et il est de leur devoir de contribuer à sa renaissance. Le GCM est un club qui a trop souffert», a tenu à souligner Berrahal Benaoumeur. Ce dernier insiste sur le dévouement de toutes les parties concernées pour adhérer à la nouvelle démarche du comité actuel, tandis que les joueurs devront, coûte que coûte, se ressaisir afin de reprendre confiance et éviter une nouvelle crise. Une crise qui, avouons-le, pourrait porter préjudice de nouveau au GCM, un club qui semble payer cash les frais d'une mauvaise politique préconisée depuis belle lurette.