Les habitants de la Cité du 5 Juillet, les autorités locales et les responsables concernés sur la dégradation du cadre de vie de leur cité, réputée il n'y a pas longtemps d'exemplaire. En effet, selon un groupe d'habitants, depuis plusieurs mois, les habitants vivent un problème de restriction d'eau incompréhensible puisque : «Depuis la réfection du réseau de l'AEP, le problème de distribution en eau potable se pose sérieusement, l'eau se fait rare, et si elle arrive, c'est en très faible pression et tardivement, après 22 h. Alors qu'il y a trois mois, l'eau arrivait dans les robinets à 17 heures. Aussi, une grande partie de la cité se trouve sans éclairage, à maintes reprises signalé aux services concernés de l'APC, mais en vain, diront encore les concernés ce qui, d'ailleurs, a instauré une certaine insécurité de cette cité implantée au pied de la montagne Bouganta. D'ailleurs, pas plus qu'avant-hier, des tentatives d'agression de femmes et de vols de magasins ont eu lieu. Un autre collectif de citoyens de cette cité soulève le problème de l'arrêt des travaux de chantier de l'aménagement des trottoirs qui perdure, disent-ils, depuis juillet passé. «Cette entreprise a commencé les travaux de pose du carrelage sur les trottoirs qui étaient pourtant bien fait en béton puis elle les a arrêtés, laissant les lieux dans un état déplorable. Aussi, l'entreprise, qui a effectué les travaux d'AEP, a plié bagages en abandonnant des containers vides, sujet de tous les maux. Une grande partie des espaces verts, fierté de toute la cité, a été rasée par les engins», concluent nos interlocuteurs visiblement en colère.