Salutaires à plus d'un titre,les mesures prises en vue de doter le maximum d'écoles en cantines, afin de dispenser des repas aux écoliers, ont été bien accueillies par les parents d'élèves et les écoliers eux-mêmes, qui prennent un malin plaisir à se délecter au moment venu de manger quelque chose et savourer le dessert du jour, un fruit ou un yaourt. Quand on sait que la région d'El-Tarf dispose d'un nombre d'écoles considérables dont celles, en milieu rural pour la plupart, ne disposent pas d'un espace adéquat et conforme pour la restauration, c'est quelque peu dans la précipitation sans souvent le respect des normes requises que l'on s'est empressé de dégager un espace, une ou deux classes servant à préparer des repas chauds alors que l'année dernière, bon nombre de ces écoles donnaient des repas froids. Sauf que, à un moment où toute une campagne de sensibilisation est menée par les équipes de la prévention scolaire de la DSP contre la grippe porcine où l'on recommande de se laver les mains entre autres, des voix se sont élevées parmi les parents d'élèves qui ont appris par la bouche de leurs progénitures qu'ils mangeaient dans des assiettes avec des cuillères qui ne sont pas parfois lavées face au rush des enfants sortis de classe qui prennent leur ration un peu dans la précipitation et un personnel dépassé dans l'accomplissement de sa mission. Face à un éventuel danger d'attraper une quelconque maladie, les parents ont recommandé à leurs enfants de ne pas manger et de ne prendre que le pain et le dessert. Contacté, un médecin chargé de la prévention dira que ses services ne font que des constats et qu'il incombe aussi aux communes dont relèvent les écoles primaires et les services de l'Education dont relèvent les CEM et lycées de veiller au respect du bon fonctionnement des cuisines. Enfin, pour sa part, la DSP a établi l'année passée un rapport accablant sur la restauration dans les écoles où, outre le manque d'hygiène, le rapport qualité et quantité calorifique est loin de ce qu'il doit être.