Dans bon nombre d'écoles on remarque les murs et les sols lézardés, les portes et les fenêtres cassées et les sanitaires dans un piteux état : des portes qui ne se ferment pas, le manque de propreté et d'intimité. L'état des lieux des écoles primaires n'est guère reluisant. C'est en tout cas ce qui ressort des interventions faites par les différentes associations de parents d'élèves lors d'une réunion tenue au siège de l'APC, en présence des élus. L'ensemble des présents s'accorde à dire que certaines écoles se trouvent dans un état déplorable et ne reflète en aucun cas un lieu de culture et de savoir. Certains établissements sont surpeuplés. Dans bon nombre d'écoles on remarque les murs et les sols lézardés, les portes et les fenêtres cassées et les sanitaires dans un piteux état : des portes qui ne se ferment pas, le manque de propreté et d'intimité. Chose qui contraint la plupart des écoliers, les écolières en particulier, à éviter les toilettes pendant les pauses. Des établissements manquent toujours de tables. Les participants ont aussi sévèrement critiqué l'état lamentable des cours des écoles qui exposent les enfants à des dangers réels. Clôtures rouillées « Les cours en asphalte fissurée, des jeux inexistants, des clôtures rouillées, pratiquement aucune verdure, les mauvais exemples sont légion dans cette ville. Dans certains cas, ce sont des enclos », déplore un intervenant. « Pour ce qui est des espaces verts, la seule verdure qu'on y trouve est celle qui pousse entre les crevasses du bitume qui tombe d'ailleurs en morceaux », enchaîne un autre. D'autres problèmes qui n'étaient pas mentionnés à l'ordre du jour ou n'entraient pas dans le cadre des débats ont été évoqués à maintes reprises. Il s'agit surtout des cantines scolaires qui souffrent d'un manque indéniable de matériel, au point que les élèves dans certaines écoles se contentent d'un repas froid. Les chauffages, bien qu'ils soient installés dans plusieurs écoles depuis plus de deux ans, attendent encore leur raccordement au réseau du gaz de ville. Le transport scolaire et la sécurité ont aussi fait l'objet d'un long débat. Le maire, après avoir pris connaissance de cette cascade de problèmes que vivent les écoles de sa commune, s'est engagé devant l'assistance à prendre en charge ce dossier. Toutefois, même si la volonté est là, les parents d'élèves demeurent sceptiques face aux promesses prodiguées par le locataire de la mairie, dans la mesure où la rénovation des écoles nécessite de gros moyens financiers que la trésorerie de la commune ne peut prendre en charge.