Des habitants du lotissement de Naadja Essaghira, situé sur les hauteurs de la cité de Boussouf, se plaignent que la menace de coupures du gaz et de l'électricité, que brandissait auparavant la direction de Ali Mendjelli de la SDE, filiale de Sonelgaz pour l'Est du pays, soit désormais une réalité. Situation «que les familles concernées par cette éventuelle menace de privation d'énergie surtout, en cette période de froid, subissent cela comme un calvaire», que des représentants du comité de quartier dudit lotissement, affirment des représentants des habitants. Le conflit qui les oppose à la société de distribution SDE, après avoir «fait du surplace» pendant longtemps, se complique d'avantage pour les 32 familles, qui ne demandent «qu'à trouver un terrain d'entente avec la direction de la SDE de Ali Mendjelli», précisent leurs représentants. Et d'expliquer que tout remonte à 2004, lorsque ces 32 nouveaux foyers décident de se brancher au réseau d'alimentation de Sonelgaz. «Les responsables de l'époque nous demandent une participation de 320 millions de centimes pour le branchement au réseau, soit dix millions par foyer, que nous devons régler par tranche et selon un échéancier conclu en commun accord», affirment nos interlocuteurs. Et de poursuivre, «la Sonelgaz à l'époque nous a fait savoir que par cet accord, le nouveau réseau de raccordement devient une propriété commune, entre elle et nous, et que tout nouvel abonné dans l'avenir supportera les mêmes charges». Toutefois, se plaignent-ils, aujourd'hui, Naadja Essaghira compte plus de 100 nouveaux résidents, et pour ces derniers et contre toute attente, il n'a été exigé que le payement de 3 millions de centimes, soit plus de trois fois moins que nous, comme frais de participation au branchement». Aussi, soulignent-ils, «nous avons entrepris des démarches auprès de la société de distribution de l'électricité et du gaz, pour lui signifier le non-respect de ses engagements à faire supporter pour tout nouvel abonné les mêmes charges. La réponse des responsables a été évasive et en tout cas fort peu convaincante pour nous». Devant cette situation et par correspondance écrite au directeur, «nous avons sollicité un alignement sur le devis des nouveaux arrivants, qui payent seulement 3 millions de centimes au lieu des 10 et de nous faire réviser à la baisse notre échéancier, en considération de nos revenus modestes. Beaucoup de promesses de règlement de ce problème nous ont été faites, mais toutes sont demeurées sans suite. Par contre, maintenant la SDE n'hésite plus à recourir à des coupures effectives de l'électricité et/ ou du gaz pour nous contraindre d'honorer les dus de payements selon l'échéancier fixé d'un commun accord, que certain des 32 familles ne règlent plus et ce, soit que leurs revenus sont dérisoires et ne le permettent pas, soit qu'ils attendent la simple solution du conflit. La direction de la SDE, questionnée sur cette affaire, fait savoir par le biais de sa cellule de communication, «que les portes de la société sont ouvertes à tous les abonnés et que tous leurs problèmes, même les plus ardus auront des solutions. En conséquence, les concernés n'ont qu'à se présenter au siège pour exposer leur cas, car a priori, il ne peut y avoir une solution collective.