L'opération de recensement des parkings et des aires de stationnement exploités de manière anarchique vient de livrer ses premiers résultats. Pas moins de 172 parkings répartis à travers la commune d'Oran sont gérés illégalement et l'APC ne perçoit aucune taxe ou droit de location, a-t-on appris de sources communales. Pire encore, une vingtaine de gardiens ont été retrouvés en possession de tickets de stationnement provenant de l'APC d'Oran, alors que la commune n'a délivré aucun document attestant la concession de ces aires, ont précisé nos sources. Une situation qui a conduit les services de la commission de la circulation et des transports de l'APC d'Oran à transmettre le dossier au service contentieux où des poursuites sont engagées à l'encontre des contrevenants. Au total, ce sont plus de 350 personnes qui exploitent ces parkings anarchiquement sans aucun respect de la réglementation en vigueur. Après la mise sur pied d'une commission de recensement et d'identification des parkings conformément à l'instruction du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales portant sur les modalités de concession des parkings, patrimoine de la commune, l'urgence d'instaurer un cadre réglementaire permettant aux exploitants de mieux s'organiser et à la commune de fructifier ses ressources a été jugé obligatoire pour la réorganisation de l'activité. A ce sujet, on saura que l'opération d'identification a été clôturée et la sensibilisation des exploitants à s'organiser en coopératives de jeunes a été également initiée mais jusqu'à l'heure actuelle aucun dossier n'a été déposé. Selon l'APC, la priorité sera accordée aux jeunes chômeurs. Ceux-ci déposeront leurs dossiers à la direction de la réglementation générale de la commune qui fixera le montant de la concession de ces parkings. Outre ce volet, un cahier des charges a été élaboré en application du décret ministériel définissant, pour rappel, les conditions de concessions. Ainsi, les exploitants s'engageront à appliquer les dispositions du dernier décret notamment en matière d'hygiène des lieux et de sécurité des espaces. Par ailleurs, pour ce qui est des aires gênant la circulation, celles-ci seront supprimées à l'exemple de celle du boulevard Mascara et la rue de Mostaganem où l'on prévoit le passage du tramway.