A l'évidence, la trêve ne se passe pas dans la sérénité au sein du MOC. L'assemblée générale ordinaire tenue le 28 décembre dernier a provoqué un mécontentement au sein des membres de l'assemblée générale dont seulement 16 sur 87 avaient assisté à la première séance qui fut invalidée faute de quorum. La seconde séance, qui s'est tenue une demi-heure après, a rassemblé 37 membres et a été présidée par le président de la section football, Kamel Madani, en l'absence du président du club, son frère Hakoum. Les rapports moral et financier adoptés par 22 membres auront provoqué le courroux des autres membres arguant le fait que le règlement intérieur n'a pas été respecté. Les contestataires qui comptent dans leurs rangs trois anciens présidents du club vont tenir une conférence de presse mercredi prochain pour expliquer les raisons qui les ont poussés à récuser l'AGO du 28 décembre. Entre-temps, selon des informations obtenues auprès de certains proches du club, le MOC est interdit de recrutement durant le mercato en raison d'un litige qui oppose le club à d'anciens joueurs qui ont tous introduit des plaintes auprès du tribunal sportif (affaire Bouakak et consorts qui date de la saison écoulée). Donc, pour pouvoir remplacer les sept joueurs libérés dernièrement, le MOC devra d'abord régulariser la situation administrative de ces anciens joueurs. Cette situation ne fait pas l'affaire de l'entraîneur Kioua qui aurait besoin de joueurs de valeur, surtout en attaque, pour renforcer l'équipe qui vise toujours l'accession.