Les travaux de réalisation du deuxième quai Sud au niveau du port de Ténès accusent un retard très important depuis la visite du président de la République Son excellence Abdelaziz Bouteflika et de la pose de la première pierre en 2007.La réception devait intervenir 16 mois plus tard. Selon Mr Belhachemi chargé du projet dont la construction a été confiée à un groupement oranais le GROM (groupement des ouvrages maritimes) constitué de deux entreprises à savoir la STIM et Real 2000, plusieurs contraintes ont fait que les travaux ne démarrent réellement qu'en 2008 soit avec une année de retard. Il s'en est suivi l'exigence d'une autre étude du projet pour apporter quelques corrections .De l'aveu du chargé du projet : l'étude a été faite à la hâte. D'ailleurs les plans du projet qui nous ont été présentés lors de notre visite au port ont été modifiés de telle manière que le quai commercial Sud de 230 m linéaires objet des travaux, verra un prolongement pour la réalisation d'un quai incliné Ro-Ro (Roll.on-Roll.off), et un quai de servitude de 130 mètres linéaires pour faire accoster les remorqueurs et autres bâtiments de la marine nationale. Quant aux entraves qui empêchent la réalisation de cet important projet dans les délais requis Mr Belhachemi nous en citera trois. La première contrainte réside selon notre interlocuteur à la non possibilité d'utilisation du support flottant, cet équipement constitué de plusieurs modules démontables et transportables par voie terrestre sert à accéder aux zones inaccessibles par la terre et effectuer les opérations de dragage et de pose de pierres à béton. Cependant, souligne le chargé du projet, cet équipement n'a été fonctionnel que trois mois, avant que les services des garde- côtes leurs interdisent son utilisation. Cet équipement ' flottant'' considéré comme navire doit posséder une immatriculation et divers autres documents. Le même problème se pose pour la drague appartenant à une société algéro-belge la Gemy. Louée par les services du Grom, cette dernière est en arrêt depuis un mois, alors que le chargé du projet nous fera remarquer que cette même drague a déjà effectué des travaux maritimes au niveau des ports de Mers El-Kébir, Béni-Saf et Oran. La deuxième contrainte est liée à la nature du relief constitué de zones rocheuses et inaccessible par voie terrestre, le matériel mentionné ci-haut paraît indispensable à défaut d'utilisation d'explosifs .Toutefois cette dernière solution a été écartée du fait de l'emplacement du site et des infrastructures qui s'y trouvent. La troisième et dernière entrave et pas des moindres selon Mr Belhachemi est assujettie à la livraison du ciment. Alors que les besoins pour ce projet d'envergure s'élève à 640 tonnes par mois le Grom n'en reçoit que ... 160 tonnes par mois. Toutefois le chargé du projet se montre optimiste estimant que les travaux pourront être finis d'ici la fin de l'année de peu que les autorités de la wilaya s'impliquent dans la résolution de nos problèmes.