« Nous avons signé des conventions avec 180 officines pharmaceutiques privées pour faire bénéficier nos adhérents et leurs ayant-droits, malades chroniques ou non, de la formule du tiers-payant. En outre, la CASNOS est aussi conventionnée avec l'ensemble des cliniques privées, spécialisées dans plusieurs pathologies. Bientôt, en tout cas avant le 31 décembre de l'année en cours, tous nos adhérents auront leur carte Chiffa. Par ailleurs, ce que beaucoup de gens ignorent est que notre organisme sert aussi la retraite et tous nos cotisants bénéficieront de cet avantage», a déclaré M. Rahil Sellaoui-Rafik, directeur régional de la Casnos de Constantine. Ce dernier intervenait lors de la rencontre avec les entrepreneurs et les investisseurs de l'Est, les représentants des organisations corporatives comme la chambre de Commerce, les commerçants comme l'UGCAA, la Confédération du patronat, etc., organisée mercredi à Constantine où il a parlé de la législation régissant les relations de son organisme avec l'ensemble de ses adhérents, particulièrement les investisseurs, anciens et jeunes. Il a expliqué à ces derniers leurs droits et leurs devoirs vis-à-vis de cet organisme et a vulgarisé le rôle de la caisse des non salariés. Dans ce cadre, le directeur régional de la Casnos qui chapeaute cinq wilayas de l'Est (Mila, Skikda, Jijel, Tébessa et Constantine), commença par lever quelques ambiguïtés et autres incompréhensions ou appréhensions formulées, dernièrement, par les opérateurs économiques qui avaient estimé, à juste titre, que leurs cotisations à la Casnos devraient être subordonnées à des avantages. Aussi, dans la conférence qu'il a donnée, M. Rahil a assuré que la Casnos est un organisme social à part entière qui reçoit les cotisations de ses adhérents et leur assure, en fin de parcours, une retraite pour protéger leur avenir. Il s'employa à dissiper les craintes des entrepreneurs et lever toute équivoque en expliquant que la caisse est là pour apporter aide et assistance à ces entreprises de par la protection sociale totale qu'elle leur assure. Il dira que l'assuré bénéficie d'une protection sociale similaire à celle dispensée par la Cnas. «La cotisation à la Casnos ne doit pas être assimilée à un impôt, dira-t-il. Notre caisse est en train de se moderniser et de développer ses prestations par des actions nouvelles comme l'installation de la carte Chiffa». Rappelant que la cotisation Casnos est obligatoire pour les entrepreneurs et les investisseurs, les commerçants, les artisans, les agriculteurs, les professions libérales, etc. Il dira devant l'assistance que de nouvelles dispositions ont été mises en place pour faciliter l'intégration de ceux qui ne sont pas encore affiliés à la caisse. Ainsi, selon ses déclarations, la loi 008 de février 2008 est venue dépénaliser et démajorer l'ensemble des opérateurs économiques, en majorité des jeunes qui ne sont pas encore affiliés, et qui n'auront à payer aucune pénalité de retard. Aussi, des facilités de paiement seront accordées à ces jeunes investisseurs pour leur permettre de se mettre à jour avec la caisse. Interrogé à la fin de la conférence, le Dr. Mahsas, président du club des entrepreneurs et investisseurs du grand constantinois (CEIGC), organisateur de la rencontre, s'est montré satisfaits des clarifications apportées par le directeur régional de la Casnos. «Ceci permettra aux opérateurs, a-t-il estimé, d'avoir une vision claire de leurs droits et devoirs et de développer des relations de partenariat harmonieuses avec la Casnos, une facilitation dans la communication et, surtout, les informations données par le directeur régional seront d'un grand apport pour les jeunes entrepreneurs au niveau de la micro-entreprise».