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Nouveau code de la route: Tout n'est pas parfait !
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 10 - 04 - 2010

Amar Tou invoque une baisse de 30% des accidents au cours du 1er mois d'application. Des citoyens, eux, constatent une application «aveugle» du nouveau code de la route. Surprise, des responsables de la sûreté tiennent aussi le même langage !
Le code de la route répressif,en vigueur depuis le 1er février 2010, avait d'emblée des partisans, ceux qui ne supportent plus que les conducteurs transforment leur automobile en arme mortelle. Les gros bilans des morts et des blessés ont introduit dans le lexique journalistique la formule «de terrorisme routier» qui a permis de justifier d'avance un durcissement du code et notamment des sanctions. Le ministre des Transports, M. Amar Tou, a brandi, le 23 mars dernier, des chiffres servant à prouver que le durcissement de la législation était la panacée: une baisse de près de 30% du nombre d'accidents depuis l'entrée en vigueur du nouveau code. Le directeur du Centre national de prévention et sécurité routière, Mohamed Boutalbi, le confirmait: il y a eu 1.990 accidents en février 2010 contre 2.811 en février 2010, soit une baisse de 29,29%. Tout ne va pas pourtant bien dans le «meilleur» des codes. Outre la totale incompréhension des piétons à qui l'on exige 2.000 DA pour avoir traversé la route à la «mauvaise place» alors que les infrastructures font en général défaut, l'entrée en effet a suscité une exaspération grandissante et impuissante chez des automobilistes durement frappés au portefeuille. C'est devenu le grand sujet des rencontres de café et il le dispute crânement au football.
Taxieurs et camionneurs en rogne
Entre humour et colère, des récits sur des sanctions pour des fautes bénignes ou contestables - une plaque d'immatriculation pas très droite, des vitres teintées, port de djellaba voire téléphoner alors que la voiture est à l'arrêt total - sont souvent présentés comme des abus de pouvoir. Dans certaines wilayas, l'entrée en vigueur du code de la route a suscité des réactions de rue de taxieurs ou de camionneurs qui n'ont pas supporté les rigueurs - coûteuses - du nouveau code. Les agents de l'ordre public, à l'instigation de leur hiérarchie, mettent-ils trop de zèle à appliquer aveuglément le code de la route et à sanctionner à tour de bras ? L'élargissement de la batterie des sanctions n'ouvre-t-il pas la voie à l'abus de pouvoir ? Apparemment les questions nombreuses qui sont posées par des citoyens, au demeurant très peu disposés à l'égard des chauffards, ont fini par atteindre les circuits officiels. Un responsable de la sûreté de la wilaya d'Alger, cité par l'APS, a demandé aux agents de la sûreté publique de veiller au respect de l'éthique professionnelle dans l'application des nouvelles mesures du code de la route contre les contrevenants. Le responsable, qui est le chef du bureau de la formation au service de wilaya de la sûreté publique, a estimé que le code de la route contenait des dispositions qui nécessitent des textes d'explication afin d'éviter «l'abus de pouvoir» contre les citoyens.
Ambiguïté
«Il y a une certaine ambiguïté dans nombre de dispositions contenues dans le code de la route», a indiqué ce responsable lors de la clôture d'une rencontre sur le «code de la route entre principes de l'éthique professionnelle et méthode d'adaptation des contraventions et de traitement envers les contrevenants». Selon lui, les agents de la sûreté ne «sont pas appelés à appliquer ces dispositions avant la promulgation de textes organisationnels qui les expliquent». Et pour aller encore dans le sens des objectifs souvent entendus des citoyens, Rachid Bournane, membre de la commission de retrait du permis de conduire à la daïra de Sidi M'hamed (Alger), a plaidé pour une application de la loi qui ne serait pas aveugle. Les agents de sûreté, a-t-il dit, doivent «prendre en considération l'état des routes et des plaques de signalisation avant l'application de la peine contre les contrevenants. Lors de l'application des peines lourdes contenues dans le code de la route, les agents de sûreté doivent faire la distinction entre les infractions volontaires et celles liées à d'autres facteurs externes, comme l'invisibilité d'une plaque de signalisation ou sa présence au mauvais endroit». M. Bournane, sur la base des cas examinés par les commissions de retrait du permis de conduire, a demandé aux agents de la sûreté publique d'être «plus précis» dans la rédaction des P.-V. de contravention car des «citoyens ont subi des peines qui ne sont pas compatibles avec les infractions commises».


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