Rien ne va plus au nouveau port d'El-Kala où le C.M.C Ravena, entreprise italienne chargée des travaux du nouveau port d'El Kala avec une autre entreprise algérienne la Sotramest, compte arrêter les travaux. En effet, l'entreprise italienne, déjà confrontée à des problèmes de trésorerie pour payer son personnel qui s'est fait avec du retard alors que d'autres travailleurs ont été contraints au chômage technique et que le personnel étranger, de diverses nationalités, doit s'acquitter des frais d'hébergement et de restauration, va droit à l'arrêt des travaux avec ce qui est considéré comme la goutte qui a débordé le vase. En ce sens, nous avons appris que les attachements ont subi des coupes de l'ordre de 80%: «Une catastrophe!» dira un responsable «dans la mesure où il s'agit de travaux vérifiables et contrôlables au caillou près et que l'organisme qui en est à l'origine», en l'occurrence le bureau d'études, ne prendrait pas la peine de vérifier les choses»; ajoutera ce responsable. Cette situation va obliger la C.M.C à saisir sa hiérarchie pour l'arrêt des travaux, sur un malaise et une incompréhension qui n'ont que trop duré, et ce, malgré toute sa bonne volonté et après avoir saisi tous les responsables algériens jusqu'aux services de sécurité qui sont venus, aussi, enquêter sur les travaux du nouveau port. Outre le manque à gagner au cas où le nouveau port ne sera pas réceptionné dans les délais, ce sont les pères de famille qui vont en pâtir en se retrouvant au chômage et les martins-pêcheurs qui demeureront dans l'expectative. Le DTP questionné sur le problème a dit «tout va bien».