Il semble que le logement participatif continue de subir les aléas d'un mauvais lancement des programmes dans les années 2002 et 2003 essentiellement. Ainsi, et alors que les bénéficiaires des logements LSP à Bougara, L'Arba et Meftah continuent d'attendre depuis 2002 la réception de chantiers qui ne devaient pas dépasser les 18 mois, ceux des 170 logements LSP de Chébli sont montés au créneau pour réclamer une réalisation plus rapide. Mais il paraît que ce n'est pas uniquement le retard qui a poussé les dizaines de bénéficiaires à se masser avant-hier devant la direction de l'OPGI de Blida car beaucoup d'entre eux affirment que le montant auquel est arrivé le logement est au-dessus de leurs moyens surtout que le retard ne leur incombe pas. Aussi, et afin de désamorcer la crise, la directrice de l'OPGI de Blida a reçu une délégation des bénéficiaires avec lesquels une réunion a été tenue. Au terme de cette rencontre, les bénéficiaires ont montré leur disposition à payer, même si le montant demandé était trop élevé alors que l'OPGI a promis d'étudier la possibilité d'étaler le paiement de 10% de leurs dettes afin de permettre au promoteur de continuer les travaux et de livrer les logements dans les plus brefs délais.