Les 2800 locaux à usage professionnel lancés au début du second mandat présidentiel délient encore les langues et font parler d'eux. Dans une récente déclaration, le président de l'APC de Sidi Ben Adda, s'exprimant sur les ondes de la radio régionale de Aïn-Témouchent, craint que les locaux subissent le même sort que des logements évolutifs CNEP-APC. Ce programme de logements, mal initié au début, a connu de nombreux problèmes au cours de sa réalisation, à tel point que des milliers de logements à l'échelle nationale ont subi des dégradations importantes. La décision de leur reconversion en logements sociaux locatifs est venue en retard, alors que des différends de taille sont nés entre la banque CNEP et le promoteur de ce parc de logements. Les préoccupations du maire de Sidi Ben Adda sont légitimes et doivent être prises au sérieux, et même considérées comme un avertissement pour tous les responsables ayant des rapports et des droits de regard directs ou indirects. Selon lui, la commission ayant fait les choix de terrains servant d'assiettes pour les locaux à usage professionnel n'auraient pas dû accepter des sites situés à des endroits qui n'attirent pas l'engouement des postulants ou situés dans des endroits inappropriés. Lors des différentes visites effectuées par le wali de Aïn-Témouchent à travers les daïras, l'observateur avéré ne peine pas pour donner raison au maire de Sidi Ben Adda. Faut-il reconvertir ces locaux en autre chose ?