L'affaire du foncier de Ouled Moussa vient de connaître un autre rebondissement suite à la plainte que vient de déposer le wali de Boumerdès à l'encontre de l'ex-président de l'APC de Ouled Moussa, commune d'où est parti le scandale du marché de gros. La plainte du chef de l'exécutif de Boumerdès s'articule autour d'une autorisation de construction d'une clôture du marché de gros qui aurait été délivrée à cet investisseur sans l'avis des services de l'urbanisme et de l'habitat. En plus de l'illégalité de ce document, le chef de l'exécutif reproche à l'ex-président de l'APC d'avoir signé cette autorisation alors qu'il se trouvait en congé d'office suite à sa condamnation par la cour de Boumerdès à 18 mois de prison avec sursis suite à une autre affaire concernant la dilapidation de terres agricoles appartenant à des EAC. Par ailleurs et de la bouche du wali de Boumerdès, on a appris que l'arrêté de concession, jugé illégal, ainsi que les deux arrêtés d'expropriation pour «utilité publique» établis pour la construction d'un marché de gros privé, seront examinés le 31 octobre prochain par la chambre administrative de la cour de Boumerdès. Celle-ci rendra un verdict sur la légalité ou l'illégalité de ces fameux documents. Par ailleurs, on a appris qu'il a été mis fin aux fonctions du secrétaire général de la wilaya, ainsi que du directeur de la réglementation et des affaires générales (DRAG), suite aux premiers éléments de l'enquête de l'IGF.