Le wali de Jijel vient d'effectuer une sortie sur le terrain pour inspecter des projets en cours de réalisation dans la commune du chef-lieu de la wilaya d'El Aouana. En effet, à la station de pompage du barrage de Kessir, un représentant de l'Agence nationale des barrages et des transferts a affirmé que le taux d'avancement des travaux est de 62% alors que celui de la partie génie civil est de 85%. Interrogé par le wali sur la date de la réception de ce projet ledit responsable a souligné qu'il sera livré durant le mois de juin prochain. Sceptique, le chef de l'exécutif a répliqué sèchement, «entre le papier et le robinet, c'est toute une histoire». Sur les lieux le représentant de l'ANBT a soulevé le problème de l'opposition de certains citoyens concernant la pose de la conduite alimentant la ville de Jijel. M. Ali Bredreci s'est rendu ensuite au projet relatif à la réalisation de l'évitement sud de la ville de Jijel qui accuse un retard notamment au pont de passage au lieu-dit El Guemeiche. Sur les lieux, le wali a interpellé le responsable de la SAPTA qui a évoqué l'indisponibilité du sable de plage. On apprend que le taux d'avancement des travaux de réalisation de ce projet, répartis en 09 lots, oscille entre 80 et 90% et qu'il sera livré en juin prochain. Un délai difficile à respecter vu la cadence des travaux de ce projet qui, une fois achevé est susceptible d'atténuer la tension sur la ville de Jijel, notamment durant la saison estivale. Le wali a également visité le nouveau plan d'occupation de sol à la sortie Est du chef-lieu de la wilaya. Il convient de signaler que ce POS sera destiné à abriter les nouveaux sièges de plusieurs directions et un certain nombre d'équipements publics ainsi qu'un programme 3.609 logements dont 2.018 promotionnel aidés, 650 promotionnels et 221 habitats individuels. Le premier responsable de la wilaya a inspecté aussi le projet du théâtre de plein air surplombant la ville de Jijel. Ledit projet dont la gestion est confiée à la direction du Logement et des Equipements publics accuse un énorme retard. A ce sujet, on apprend que les travaux de sa réalisation confiés à la STPA ont démarré le 27 décembre 2008, pour un délai de 14 mois, malheureusement il est à 24 mois, alors que le taux d'avancement, n'a pas dépassé les 55%. Un retard préjudiciable qui aura des répercutions sur le coût. Sur les lieux le wali a instruit le directeur du Logement et des équipements publics de faire un planning critique sans toutefois omettre de menacer ouvertement quant à une éventuelle résiliation du contrat avec l'entreprise chargée de la réalisation de ce théâtre de plein air, tant attendu par les acteurs artistiques locaux. Cette sortie a permis, en définitive, au chef de l'exécutif d'avoir une idée sur la réalité des retards d'un certain nombre de projets qui ont un impact direct sur le cadre de vie des citoyens, loin des rapport secs et théoriques bien confectionnés par une poignée de bureaucrates.