Des assurés sociaux affiliés à la CNAS de la wilaya d'Aïn Témouchent ne comprennent pas pourquoi ils sont obligés d'aller jusqu'à Chaabet El-Leham pour se faire livrer des médicaments auprès des pharmacies de cette localité alors qu'ils travaillent à Aïn Témouchent et n'habitent pas la ville de Chaabet El-Leham. Ceux qui se sont adressés à notre bureau résident à Aïn Témouchent, Hammam Bou Hadjar, Aïn El Kihel et autres localités de la wilaya. L'on s'est intéressé à cette question et l'on s'est dit qu'il existe bien une logique qui a amené ceux ayant décidé de la sorte et orienté des assurés vers les pharmacies de Chaabet El-Leham bien que ces derniers n'y résident pas et ne travaillent pas dans un établissement ou un organisme de la dite ville. A vrai dire, la domiciliation des assurés auprès de pharmacies obéit à deux critères essentiels, selon un employé d'un centre payeur. Le premier est que le réseau des pharmacies est réparti par zones et chaque zone est rattachée à un centre payeur de la CNAS; le second stipule que les fonctionnaires assurés de la CNAS et autres catégories suivent le lieu de résidence de l'employeur et quand ces derniers sortiront en retraite, ils suivront le lieu de résidence des assurés. Mais pour le premier cas, les assurés qui se sont plaints auprès de notre bureau sont ceux rattachés au centre payeur (C.P.) de la nouvelle ville Akid Othman à Aïn Témouchent. Le C.P. englobe les pharmacies de Chaabet El-Leham. Et comme il s'agit de quotas à répartir, au C.P. de la nouvelle ville ont été affectés des assurés dont les employeurs se trouvent dans la partie nord d'Aïn Témouchent. Les assurés se considèrent lésés et sont obligés de descendre jusqu'à Chaabet El-Leham pour se faire livrer leurs médicaments, et peu importe leur lieu de résidence. Il existe des assurés qui habitent les localités extrêmes de la wilaya et parce qu'ils travaillent dans des établissements, institutions et organismes relevant du C.P. de la nouvelle ville, ils sont alors forcés d'aller jusqu'à Chaabet El-Leham. C'est un calvaire quand l'assuré tombe malade le week-end.