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Moubarak fait donner ses nervis
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 03 - 02 - 2011

Moubarak a décidé de s'accrocher au pouvoir, même au prix d'une guerre civile dans son pays. Non content de défier le peuple qui exige son départ en lui annonçant qu'il ne démissionnera pas, il a commis le crime de rameuter les partisans qui lui restent pour les envoyer contre les manifestants hostiles à sa décision. L'intervention de ces briseurs de manifestations vise à créer une situation obligeant l'armée, jusque-là apparemment neutre, à intervenir pour faire cesser les affrontements et, du même coup, mettre un terme aux manifestations populaires hostiles au maintien au pouvoir de Moubarak. Le vieux dictateur a ainsi joué son ultime va-tout.
Il faut dire qu'il y a été encouragé par les prises de position des principales puissances internationales, dont principalement les Etats-Unis. Toutes se sont limitées à prodiguer «le conseil» d'organiser «une transition ordonnée». Vague conseil que Moubarak n'a pas interprété comme son lâchage par ces puissances et donc conforté dans son refus de démission.
Le peuple égyptien ne se laissera pas intimider par la provocation organisée et manipulée par Moubarak et son camp. Ce qui augure que la situation dans le pays va devenir incontrôlable. L'armée, qui a publiquement admis la légitimité des revendications populaires et donc implicitement le départ du président contesté, ne peut laisser faire celui-ci jusqu'à provoquer la guerre civile au sein du peuple égyptien. Il en va de même pour ces puissances étrangères qui expriment la même appréciation sur ces revendications populaires, mais dont le silence sur le sort de Moubarak a redonné de l'espérance à ses partisans.
Il est temps que le vieux dictateur soit ramené au sens des réalités, dont celle qui montre qu'il n'a plus aucune légitimité à rester au pouvoir, fût-ce une journée encore.
A moins que les pressantes pressions d'Israël tant à destination de l'armée égyptienne que des chancelleries américaine et européennes, faisant valoir que le maintien du dictateur est la seule solution pour l'Egypte, aient porté leurs fruits. Et c'est bien ce que semble indiquer la liberté de manœuvre dont disposent Moubarak et ses partisans.
De relativement pacifique, la révolte du peuple égyptien menace de se transformer en tragique confrontation uniquement parce qu'un vieux dictateur déconnecté de son peuple s'accroche au pouvoir, encouragé par le comportement d'une armée et de puissances étrangères ayant opté entre lui et son peuple pour l'équidistance dans l'appui.
Il est vrai que le soulèvement populaire dont l'Egypte est le théâtre s'inscrit en contradiction avec les intérêts dont cette armée est partie prenante et ceux en Egypte et dans la région de ces puissances étrangères. Que son reflux et son extinction soient le résultat de la descente dans la rue des nervis stipendiés par Moubarak, son parti et son gouvernement ne seraient pas pour les «horrifier». Au peuple égyptien et à l'opposition de démontrer que les soubresauts d'un dictateur et d'un régime en fin de parcours ne les feront pas renoncer à leur révolution.


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