C'est le parcours du combattant pour les diplômés de l'école «El Faraby» d'optométrie». En effet, depuis novembre 2007, cette promotion de 150 diplômés ne sait plus à quel saint se vouer. Depuis cette date, les diplômés ne peuvent plus retirer leurs agréments auprès de la direction de la santé pour pouvoir exercer leur activité. Après quatre années d'études supérieures, ils se disent déçus de voir leur rêve d'être optométristes s'envoler. «Cette situation a trop duré», disent les représentants des diplômés qui ont décidé de réagir. «La seule réponse qui nous a été donnée est que les agréments sont bloqués au niveau du ministère de l'Enseignement supérieur», ont-ils indiqué. Et d'ajouter : «Alors, si c'est le cas, pourquoi cet agrément n'a pas été renouvelé dans le cadre de la convention entre le ministère de l'Enseignement et celui de Santé» ? Dans une lettre adressée au ministre de l'Enseignement supérieur, les diplômés ont dénoncé ce refus de reconnaissance de leur qualité d'optométristes et de leurs diplômes par les services du ministère de la Santé en signalant que leurs demandes d'agréments pour pouvoir ouvrir leurs cabinets ont été carrément refusées. En demandant la régularisation de leur situation, ils rappellent que, depuis la rentrée universitaire 2001-2002, ces diplômés ont suivi et achevé avec succès un cursus d'études en optométrie de huit semestres pour les bacheliers en sciences et de dix semestres pour les étudiants justifiant d'un niveau de 3ème A.S. Ainsi et tout en affichant leur inquiétude quant à leur avenir incertain, les rédacteurs de cette lettre ont exigé des simplifications de procédures pour que ces diplômés ne soient pas à chaque fois confrontés à ces entraves. «Nous demandons que des solutions concrètes soient apportées au problème du renouvellement de l'agrément par le ministère de l'Enseignement», insistent-ils. En réclamant ainsi leurs droits auprès de cette tutelle, ils affirment que tout dépendra des solutions apportées par le ministère de l'Enseignement pour le dénouement de cette situation en débloquant la délivrance des agréments. Dans le cas contraire, les concernés se déplaceront à Alger où ils manifesteront pour dénoncer ce marasme qu'ils endurent depuis près de quatre ans.