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Sidi Bel-Abbès: Les automobilistes face aux «racketteurs»
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 11 - 05 - 2011

A Sidi Bel-Abbès/ville outre la défaillance de l'éclairage public et de la dégradation du cadre de vie, incivisme et environnement dégradé, un calvaire particulier subsiste et empoisonne la vie des Belabbesiens (es) et ceux qui transitent où séjournent pour une raison ou un autre. C'est celui du stationnement en absence de parcs mais aussi par l'omniprésence des racketteurs au vu et au su de tous en plein centre-ville. La convergence vers le centre-ville est le cœur palpitant du commerce à savoir l'antique Graba est une prouesse, voire une odyssée. Dès les premières de la matinée nombreux sont les automobilistes qui n'osent plus emprunter les artères du centre-ville belabbesien… notamment avec les différents travaux menés ici et là… avec le summum de la réhabilitation de la place du 1er Novembre 1954 ex Carnot, une opération qui pourrait se faire dans une autre période de l'année, l'été estiment ou préconisent certains citoyens. Tout est à l'étroit car la population qui y était quotidiennement a opté pour d'autres moyens. Ce n'est pas là l'essentiel, ce n'est qu'un survol de l'état des lieux devenus encombrants, invivables à longueur de journée. A tel point où l'on n'arrive plus à faire la différence entre le samedi journée de repos hebdomadaire et les autres jours de la semaine, mis à part le vendredi, plus calme. C'est là un décor peu reluisant qui vous accueille avec en plus des racketteurs généralement jeunes qui se partagent exigent des propriétaires des voitures de leur glisser 20 à 40 dinars sinon plus. Les racketteurs sont tantôt «gareurs» tantôt «gardiens» quand l'espace est plus grand.
Au départ dès les premières lueurs de l'aube ils se font des plus discrets et courtois. Mais ils changeront dès que les différents vrombissements commencent à provoquer une atmosphère étouffante, enflammée par les gaz d'échappement et le flux des gens, aux alentours du marché central de la ville, connu par Souk El Fellah, dans les rues, Soria Bendimred, ex Gambetta, commandant Ferradj, Mogador, boulevard de la Soummam, même aux côtés des édifices publics.
Toutefois il y a de faire la part des choses pour tenter de saisir ce phénomène de «racket», à ciel ouvert. Il concerne essentiellement la catégorie des «gareurs» d'automobilistes qui désirent stationner et qui, en véritables maîtres des lieux, exigent le versement du droit de surveillance du véhicule sans que le propriétaire n'ait formulé le vœu… là le racketteur s'empresse et vient harceler le propriétaire au vu et au su de tous les passants. Cette catégorie est différente des gardiens de nuit, dans les cités et autres bâtiments collectifs. Pour ces gardiens, suite à un accord au préalable, définissant leur travail de gardien, sont généralement pris en charge par les habitants et leur rémunération a été unanimement décidée après leur désignation pour cette mission. Ceci est pratiqué dans toutes les grandes agglomérations dont le mal est qu'ils quittent leurs habitations pour aller faire leurs inévitables courses quotidiennes. Le décor est bel et bien planté, le racket est installé sur ces espaces informels et apparaît comme la résultante de plusieurs facteurs économiques, sociaux, culturels...
Premièrement l'extension de la ville s'est opérée d'une façon fulgurante et les espaces communs préalablement destinés à cet effet ont commencé à disparaître au profit d'autres. On fait à titre indicatif référence à l'ex gare routière mitoyenne avec la Coupole, érigée en centre de Jeunesse ou complexe (aux dernières nouvelles elle est bien de la DJS) et là la responsabilité est bien connue. Il y a d'autres car au moins, la suppression de l'ex gare aurait servi de parking à étages.
La réalité est que Sidi Bel-Abbès est aujourd'hui confronté à un sérieux problème de fluidité de la circulation et au manque d'espaces de stationnements. Quant aux racketteurs, nous devons nous rappeler que le ministère de l'Intérieur a adopté moult recommandations pour mettre fin aux parkings sauvages… Comme la «rue arabe» a nécessité l'adoption de nouvelles mesures de vigilance, les trottoirs demeurent squattés et se frayer à pied un passage est un exercice redouté par les familles. Quant aux automobilistes, ils sont appelés alors à tourner en rond pour trouver une place. Cela pourrait prendre assez de temps, une heure ou plus, et des fois c'est le retour bredouille.


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