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Sidi Bel-Abbès: L'autre calvaire du transport
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 24 - 03 - 2010

De nouveau, des citoyens indignés du danger des conditions actuelles du transport dans les différents bus, qui sillonnent notamment les plus grands axes du chef-lieu de wilaya, ont tenu à s'adresser aux médias jeudi passé. Il faut tout de même dire ou souligner avec force que presque la totalité des services publics sont en déclin, et les prestations fournies soulèvent le tollé général et ce, outre le cadre de vie déterminé, une voirie défectueuse des cités mal éclairées, un orage isolé une partie de la ville et voilà encore des transporteurs avides de gain faire entasser des dizaines de respecter des personnes pour un bus censé transporter un certain nombre au vu et au su de tous, autorités civiles, militaires, pouvoirs publics élus locaux. Mais, jusque-là, il n'y a pas eu de catastrophe. «L'on attendra», nous dira en colère un vieux Belabbesien résident par la force des choses, la cité Benhamouda, «l'on attendra un accident meurtrier, un incendie ou autre catastrophe pour agir ou faire peut-être semblant…
C'est le petit peuple qui subit tous les diktats», conclura-t-il. Il est évident que l'on n'utilise plus le vélo, voire de moins en moins pour aller au travail où même au lycée comme cela était de mise il y a quarante ans et plus… La ville a connu une extension géographique, générant de réels besoins. Le nombre de taxis ne dépassait pas la vingtaine encore moins nous rappellera un octogénaire en postindépendance, d'un coin à un autre, il existe parfois dans des trajets de 7 à 9 kilomètres : Rocher - CHU «Hassani» ou l'ex-CLO, voire Haï Houria, Campus universitaire, de réels handicaps… que dire des effets négatifs de la circulation routière où stationner est un calvaire. Pratiquement c'est une galère infernale, des citoyens entassés comme «une boîte de sardines», c'est le mot utilisé par les usagés où les chauffeurs en commun accord avec leurs acolytes les receveurs, généralement des jeunes, qui font monter à chaque bout de trajet, tout citoyen(e) ou groupe de personnes en s'arrangeant à exiger à ceux qui déjà à bord du bus «un peu de place, un peu de place, reculez, reculez…». Et le véhicule redémarre avec le double, ou plus de personnes qu'il est censé transporter. Ne s'intéressant qu'aux 10 dix dinars engrangés par l'individu (non l'être humain, le vieux, la femme…) qui devient en l'espace d'un court trajet un client, si on peut l'appeler ainsi. Le duo chauffeur-receveur n'a qu'une réplique à ceux qui ne supportent pas l'attente, les conditions du transport, la musique imposée «prenez un taxi, hadja.., prenez un taxi, l'on vous a pas monté de force».
Sidi Bel-Abbès est devenue ainsi, des bus qui fonctionnent comme des taxis... qui garent ici et là, pourtant des pseudo arrêts sont sur leur chemin pour ne pas dire trajet, car ce dernier est tenu à être respecté de tous… Parfois le chauffeur décide de s'arrêter pour se dégourdir les jambes. Les non habitués à ces scènes, là ne comprennent pas ce qui se passe, alors on leur rétorque gentiment : «vous n'avez rien vu monsieur, c'est Sidi Bel-Abbès, et les services publics, privés en déclin, des receveurs qui crient à tue tête, les différent destinations. Il ne manque que des mégaphones pour compléter le décor. A l'intérieur des véhicules, c'est déjà la chaleur qui s'installe, car dehors, les conditions atmosphériques viennent de monter d'un cran ces jours-ci, voire cette fin mars 2010. Aucun système de climatisation n'est retenu. «vous rêvez à quoi, dit un jeune» à son ami étudiant lorsque ce dernier évoqua d'autres cieux… Additivement à cela, les citoyens(es) qui souvent regardent frénétiquement leur montre en montrant de réels signes évidents d'impatience lorsque la circulation routière est bloquée ici et là, ou peu fluide tel est souvent le cas… prennent leur mal en patience… des habitués leur signifient l'horaire d'arrivée, par expérience, ils rétorquent avec sagesse en lisant stoïquement leurs journaux du matin… Même si, soudain, des voix s'élèvent… Mais regrettent très très vite leur témérité et retournent, à leur cœur, défendant leur colère sur eux-mêmes «nous aurons dû nous taire, personne ne rouspète, s'écoeurent deux adultes nouvellement débarqués sur cette ligne menant vers Sidi Djillali». Le regard noir du chauffeur et la réplique aboyée du receveur ont suffi pour remettre de l'ordre. Ce comportement là n'est qu'un indice de tous ceux qui empruntent les trajets d'obligation où les différents diktats semblent être pour les citoyens et surtout les usagers encouragés par la permissivité des pouvoirs publics qui sont régulièrement interpellés, hygiène, éclairage public, voirie, environnement dégradé et ce, sans oser ajouter toutes les autres attentes citoyennes dans une ville où les natifs et autres connaisseurs ne la reconnaissent plus !


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