Un militaire a été tué et deux autres ont été grièvement blessés samedi aux environs de 18 heures au cours d'une opération de ratissage déclenchée dans l'après-midi de la même journée dans le massif forestier de Berekemouche, située entre les communes Aït Yenni et Larbaa Nath Irathen, à 30 km au sud-est du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou, avons-nous appris de sources sécuritaires. Les militaires se sont accrochés avec un important groupe armé qui a été signalé dans cette zone à la veille de l'entame de cette opération de ratissage. Le dispositif sécuritaire a été maintenu pendant toute la journée d'hier marquée par l'arrivée d'autres renforts et les terroristes seraient toujours encerclés. Par ailleurs, le propriétaire d'une fabrique de marbre a été kidnappé samedi en début de soirée vers 20 heures par des individus armés en nombre indéterminé à Mechtras dans la daïra de Boghni, 35 km au sud du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou, avons-nous appris de sources sécuritaires. La victime, H.Saïd, âgée de la cinquantaine a été interceptée à un faux barrage dressé par des individus armés à hauteur du lieu-dit Tiquentert (le pont) alors qu'il roulait à bord de sa voiture de type Toyota Hilux et s'apprêtait à regagner son domicile. Sous la menace d'armes, il a été emmené vers une destination inconnue à bord de son véhicule. Les ravisseurs ont abandonné la voiture de la victime quelques heures après ce rapt dans la localité voisine Souk El-Thenine. Aucune indication n'a été fournie si les ravisseurs ont pris attache avec la famille de la victime qui a déjà déjoué un projet de son enlèvement perpétré il y a quelques semaines. Notons que ce nouvel enlèvement intervient au moment où on est toujours sans nouvelles du jeune Mourad Bilek kidnappé par un groupe armé mercredi dernier à Beni Aïssi, 11 km au sud de la ville de Tizi Ouzou. Un kidnapping qui mobilise la population de toute la région de Beni Douala depuis en vue d'obtenir la remise en liberté de l'otage « sans préalable » en fixant même un ultimatum de 48 heures à ses ravisseurs. Le comité de crise mis sur pied lors de l'assemblée générale des habitants de Beni Douala organisée vendredi dernier a lancé un appel à une grève générale pour demain mardi dans la région de Beni Douala pour sommer les ravisseurs de remettre en liberté leur otage.