Les locataires de la rue Salhi Tayeb, à Mécheria, ne sont pas encore au bout de leurs peines avec les odeurs nauséabondes qui se dégagent d'un rejet d'assainissement obstrué et vétuste. Ce rejet d'après nos renseignements, est un ancien oued qui a été dallé pour servir de rejet d'assainissement. Néanmoins, faute d'entretien périodique et de curage, ce réseau s'est obstrué ne jouant plus son rôle d'évacuateur. Lors des dernières averses qui se sont abattues sur la ville de Mécheria, ce rejet a montré toute son incapacité à jouer son rôle, dégoulinant de partout et affectant considérablement l'environnement immédiat des locataires de la rue Salhi Tayeb surtout la mosquée Mouad Ibn Jabal très affectés par les odeurs nauséabondes. Il faut dire que le quartier Khemisti, à Mécheria, reste encore en proie à des problèmes liés notamment à l'absence de réseaux d'évacuation des eaux de ruissellement et d'aménagements urbains extérieurs. D'ailleurs, pour s'en convaincre, il suffit de faire un tour du côté du centre d'hémodialyse de Mécheria qui continue de souffrir des affres des eaux de ruissellement au même titre que la cité des 66 logements (arc-en-ciel), qui souffre depuis plus d'une vingtaine d'années du manque d'aménagements extérieurs et de réseaux d'évacuation des eaux pluviales. «Chaque fois qu'un orage éclate, dira le président de l'association locale, aussi éphémère soit-il, les eaux stagnantes et la boue nous empoisonnent la vie au moment où toutes nos doléances adressées aux responsables locaux restent lettre morte».