L'association «Amel el yatim» (L'espoir de l'orphelin), qui souffle sa première bougie, a tenu samedi dernier au siège de l'association «En naiama» son bilan qui semble très prometteur au vu des résultats obtenus. Parmi les objectifs de l'association, on relève l'assistance de l'orphelin démuni au sein de sa famille sur le plan matériel, éducatif et sanitaire, lui trouver si besoin est un kafil qui le prendra en charge matériellement, l'accompagner dans sa scolarité et essayer au besoin de lui assurer une formation professionnelle qui, éventuellement, le rendra autonome alors que les plus âgés et en possession d'un diplôme seront soutenus jusqu'à l'insertion dans la vie active. Ces nobles objectifs nécessitent un engagement et un dévouement ainsi qu'une présence permanente sur le terrain pour cibler des orphelins démunis afin de les parrainer après une enquête effectuée au sein des familles, a expliqué Mme Bouchentouf, présidente de l'association dans son exposé présenté aux membres de l'assemblée générale. Le parrainage se concrétise par une distribution mensuelle de denrées alimentaires, le suivi et le soutien scolaire, l'accompagnement médical et l'assistance administrative et juridique. A l'exception d'une subvention de 5 millions de cts accordée par la Direction de l'action sociale (D.A.S. ), l'association a jusqu'à présent fonctionné grâce aux dons des bienfaiteurs. A partir du mois d'août 2010, date de l'acquisition de l'agrément, jusqu'au mois de mai 2011, l'association a réussi, grâce au dévouement de ses membres, à parrainer une centaine d'enfants qui ont retrouvé le sourire en diverses occasions, à l'exemple de l'Aïd el Fitr, de la rentrée scolaire et de la Journée internationale de l'Enfant. Il y a lieu de signaler ce témoignage émouvant au point de faire couler des larmes de cette fillette, la dizaine d'années à peine dépassée, qui a exprimé sa reconnaissance à l'association qui l'a aidée à manger à sa faim. La petite fille n'est pas arrivée à bout de son témoignage pour pleurer à chaudes larmes en disant : «Il nous est souvent arrivé de ne pas manger.» Et dire qu'il existe encore chez nous des enfants et des veuves qui ne mangent pas à leur faim ! Heureusement qu'il existe de l'autre côté de bonnes âmes «mouhssinines» et des militants qui luttent contre la précarité.