« Nous apportons notre soutien à la grève des corps communs de l'Education, et nous leur proposons des actions communes si leur tutelle continue à faire la sourde oreille à leurs légitimes revendications», a déclaré, hier, le secrétaire national chargé de l'organique du «Snapap», syndicat des personnels de l'administration publique, M. Belmili, lors de la 1ère session ordinaire du secrétariat de la wilaya de Constantine dudit syndicat, qui a eu lieu au siège dudit syndicat dans la «ville des ponts». L'orateur a déploré «que les pouvoirs publics ne se rappellent cette catégorie de travailleurs qu'au moment des élections». Et de souligner «que c'est le cas de tous les corps communs, en vérité, qui sont victimes d'une discrimination éhontée». Et d'indiquer que son syndicat est, de plus en plus, rejoint par des travailleurs de plusieurs secteurs d'activités, en raison de ses positions toujours en faveur des personnels de l'administration et de leurs intérêts. Et à ce titre, dira-t-il, «nous allons proposer de revoir plusieurs dispositions des statuts particuliers de certains corps. Celui des corps communs vient en premier en raison de la hogra', dont il est l'objet». Et d'ajouter que «cette catégorie de travailleurs, qui est pourtant la vitrine de l'administration algérienne, est souvent victime d'injustice pour ce qui concerne les primes et indemnités, qui sont estimées comme étant les taux les plus faibles de la fonction publique». En marge des travaux qui se sont poursuivis à huis clos, le secrétaire de wilaya du Snapap, M. Djabaci, énumèrera les secteurs d'activité qui connaissent actuellement un bouillonnement des travailleurs et ce, à l'orée de l'installation de différentes sections syndicales «Snapap.» Il citera surtout le secteur de la Santé et le cas de l'établissement public de santé de proximité (EPSP) d'El Khroub, dont le directeur refuse de reconnaître la section syndicale Snapap, pourtant, installée en présence d'un huissier de justice. Il parlera également de l'installation de plusieurs autres sections dans d'autres secteurs, à l'instar de celle de l'Agence régionale des ressources hydriques, qui regroupe six wilayas de l'est du pays. Il abordera aussi d'autres questions d'actualité dans la wilaya, dont notamment, le problème des œuvres sociales de l'APC de Constantine, dont les 3.000 travailleurs continuent à être privés de plus d'un milliard de centimes dont regorgent ses caisses. Problème qui revêt un caractère urgent et qui sera soulevé, lors d'une réunion la semaine prochaine, avec le maire, a-t-il encore souligné.