C'est le même scénario qui se répète, chaque année, à l'occasion de la célébration de la fête du Mawlid Ennabaoui. L'usage des pétards ne cesse de faire des victimes. En effet, la liste des blessés s'est allongée pour dépasser les 70. Les victimes, dont la plupart sont des enfants, ont été brûlées à différents degrés. Les blessés ont été admis aux services du centre hospitalo-universitaire d'Oran. Durant la nuit du samedi à dimanche et la nuit du dimanche à lundi, le nombre des blessés a dépassé les 70 cas. Le service des brûlés de l'hôpital d'Oran a enregistré une quarantaine d'admissions. De son côté, le service des urgences du CHU d'Oran a reçu plus de 25 cas, alors qu'une douzaine ont été évacués vers le service d'ophtalmologie. Il est à signaler que chaque année et malgré les dispositifs mis en place par les différents services concernés, les pétards ne disparaissent pas des étals. Des dizaines de personnes sont victimes de brûlures causées par ces produits à chaque fête du Mawlid Ennabaoui. On déplore parmi ces cas même des brûlures de deuxième degré qui laissent des séquelles indélébiles, selon un médecin du service des brûlés et de la chirurgie plastique du CHU d'Oran. La majorité des victimes sont de simples passants, atteints par des éclats de pétards. Et, bien sûr, les enfants sont les plus exposés. L'année dernière, trois enfants avaient perdu la vue suite à l'effet néfaste de l'utilisation des pétards.