Belhafiane Mohamed est un entraîneur comblé. Il a été de toutes les accessions de la JS Saoura. A Bechar, on lui voue un grand respect pour sa fidélité au club qu'il a mené avec son staff en Ligue 1. Pompier de service, il est toujours présent pour suppléer au départ d'un entraîneur. Cette saison, en remplaçant au pied levé Mecheri Abdellah, il a réussi le formidable challenge de faire accéder le club parmi l'élite. Concernant son avenir et le parcours de son équipe, suivez-le dans cet entretien. Le Quotidien d'Oran: Quel est votre sentiment après l'accession de votre équipe en Ligue 1? Belhafiane Mohamed: On ne peut qu'être ému et satisfait après une telle réussite. Cette accession en Ligue 1 m'a beaucoup marqué, car on a atteint la plus haute marche de notre football. En tous les cas, c'est une accession méritée au vu de notre régularité. Q.O.: Vous y croyez à cette accession. B. M.: Ecoutez, je connais parfaitement les qualités de mes joueurs. Aux entraînements, ils se donnaient à fond. Partant de là, je savais pertinemment que leurs efforts allaient être payants. Dieu merci, je ne me suis pas trompé. Q.O.: La JSS évoluera la saison prochaine à un palier supérieur, pensez-vous qu'elle sera à la hauteur? B. M.: Le travail, le sérieux et l'abnégation demeurent les garants de la réussite. Si l'équipe continue sur cette voie, il n'y a pas de raison de ne pas réussir. Toutefois, on fera tout de notre mieux pour être parmi les meilleurs. Q.O.: Allez-vous poursuivre votre mission? B. M.: Laissez-moi juste le temps de savourer cette accession. Le plus important, c'est d'avoir réussi dans ma mission, le reste viendra par la suite. Pour le moment, je ne suis au courant de rien. Q.O.: Que pourriez-vous ajouter? B. M.: Je tiens à remercier le président Zerouati qui reste comme l'artisan de cette accession. Pour être plus clair, sans lui, le club n'aurait jamais atteint la Ligue 1, sans omettre le rôle des joueurs pour leur professionnalisme et les supporters pour avoir joué leur rôle de douzième homme, même si certains ont failli gâcher la fête.