En dépit d'une accession ayant coïncidé avec la célébration du 51ème anniversaire de la création du club, le CRT est au bord de l'implosion. Ni l'accession, ni encore moins la situation qui prévaut au sein du Chabab ont fait réagir les autorités locales. A présent, plusieurs dirigeants du CRT ont fait part de leurs inquiétudes quant à l'avenir de l'équipe. «A ce jour, aucune autorité locale ne nous a félicités, ni pensé à nous honorer», nous a affirmé un dirigeant qui a préféré garder l'anonymat. Après la démission des membres du conseil d'administration et du président du SSPA, Baki Larbi, le club n'a pas encore trouvé de repreneur. La situation s'est davantage compliquée après la libération de Hachem au CRT, une libération qui a fini par créer moult réactions chez les responsables et fans du club. Certains ont même l'intention de saisir la justice «pour mettre toute la lumière sur cette affaire, car il y a anguille sous roche», nous a confirmé la même source. Encore plus, certains éléments clés, objet de convoitises, sont allés monnayer leur talent ailleurs. Par ailleurs, en plus du retard considérable dans la préparation de l'équipe et l'élaboration du programme de reprise des entraînements, en prévision de la nouvelle saison, aucun nouveau joueur n'a été recruté et aucun entraîneur engagé. En un mot, c'est la confusion qui règne au CRT où la joie de l'accession a laissé place au doute et à l'inquiétude à Témouchent. A présent, l'idéal, pour ne pas dire l'obligation, serait de trouver une solution le plus vite possible afin d'éviter les retombées des procédures réglementaires, car à ce rythme, le Chabab est appelé à retourner à la case départ. Le nerf de guerre faisant défaut, les dirigeants n'ont pu honorer leurs engagements du fait que les joueurs attendent toujours d'être régularisés sans parler des autres créances liées à la gestion du club. Comment est-on arrivé là ? A notre avis, les dirigeants ont leur part de responsabilité. Pourquoi se sont-ils engagés, alors qu'ils ne disposent pas de moyens en prenant en considération les exigences du professionnalisme ? Certes, l'intérêt du club prime, mais il y a tout de même des risques que l'on oserait prendre jusqu'à mettre le club en péril. Aussi, les autorités locales ne sont pas exemptes. Certains nous ont fait savoir que la DJS a été sollicitée pour une aide financière, mais cette dernière est restée ferme en s'appuyant sur la réglementation. En tout cas, le CRT de Sikki, la légende du football témouchentois, et ses milliers de supporters sont dans l'expectative en attendant un geste des concernés dans ce dossier, qui n'ont pas mesuré l'importance de la gravité de la situation.