Les habitants d'El-Meridj, l'ancienne Lamblèche, un hameau peuplé aujourd'hui par 7.000 habitants, situé à 6 kilomètres du chef-lieu de la wilaya et à près de 15 kilomètres de la commune d'El-Khroub de laquelle il dépend administrativement, sont montés encore au créneau pour poser le problème du foncier et demandant avec insistance à l'APC de leur délivrer les titres de propriété des lots dont ils ont bénéficié il y a quelques années de cela. Selon le groupe de citoyens qui nous ont contactés, hier, les bénéficiaires de lots à bâtir sont au nombre d'une centaine, mais seule une dizaine d'entre eux a réussi à obtenir le document qui leur confère le plein droit de propriété du terrain sur lequel ils ont bâti leur habitation et leur permet, entre autres, de pouvoir vendre ou louer les locaux qu'ils ont construits au rez-de-de chaussée de leur habitation. «C'est un problème qui dure depuis plus de 20 ans à présent. Et toutes les démarches faites au cours de ces longues années auprès de l'APC d'El-Khroub, soit à titre individuel ou par l'entremise de notre association de quartier qui ne cesse de harceler les services concernés de la mairie, se sont avérées vaines et la réponse est toujours identique: cela va être réglé», disent les concernés. Alors que leur inquiétude ne cesse de grandir, les habitants concernés par ce problème ont appris que l'assiette foncière a été régularisée avec les domaines en ce sens que l'APC l'a achetée et la possède désormais en toute propriété. Il reste maintenant à franchir la seconde étape : la délivrance des titres de propriété aux bénéficiaires de lots. Les citoyens qui nous ont appelés disent que les constructeurs ont tous achevé leurs habitations sur lesquelles ils ne détiennent, pour tout document officiel ont-ils assuré, que de simples attestations délivrées par la mairie qui leur ont servi pour la délivrance du permis de construire. «Notre problème immédiat, à présent que nous avons achevé de construire, est que nous ne pouvons ni vendre ni louer les locaux que nous avons construits avec et encore moins exercer une activité commerciale ou autre. Ceux qui le font actuellement, et ils sont très peu nombreux, ont été autorisés verbalement par la mairie». Interrogé, hier, sur la question, le président de l'APC d'El-Khroub, M. Hemaizia, a estimé que ce problème demande encore du temps pour être réglé car, selon ses déclarations, le dossier se trouve encore au niveau de la direction de l'urbanisme et de la construction pour la délivrance des permis de lotir et d'autres procédures qui restent à accomplir par l'APC. Néanmoins, le président de l'APC a promis qu'il allait entamer immédiatement des démarches officielles pour activer ces procédures et délivrer le dossier des arcanes bureaucratiques.