« Le degré de maîtrise auquel nous sommes parvenus dans l'organisation du scrutin, avec à la clé la célérité dans la saisie et la transmission des résultats, nous permet de tabler logiquement sur 23h comme heure de clôture de l'opération au niveau de toutes les circonscriptions électorales, exception faite pour la commune d'Oran, qui pourrait terminer, au plus tard, à minuit. " C'est ce qu'a affirmé le directeur de la Réglementation et des Affaires générales (DRAG) de la wilaya d'Oran, M. Aït Ahcen Rabah, lors d'un point de presse qu'il a animé, hier, au lendemain de la clôture de la campagne électorale. Un intérêt particulier a été consacré par l'Administration à la saisie informatique des résultats des suffrages, qui s'opérera cette fois-ci sur place, c'est-à-dire dans les bureaux de vote, ainsi qu'à leur transmission aux instances centrales. C'est ce qui ressort des explications données par M. Aït Ahcen. Pour donner une idée sur le degré de transparence de "son" administration, le DRAG a rappelé que les partis participant aux locales du 29 novembre, ainsi que tous les concernés, dont notamment les représentants de la Commission indépendante de surveillance, ont été conviés, jeudi dernier, à découvrir le logiciel de gestion des résultats, la fameuse "boîte magique", comme aimaient à l'appeler certains dans le passé. Grâce à la restructuration du réseau des bureaux de vote, avec notamment l'ajout de 18 bureaux répartis à travers 7 nouveaux centres, l'opération sera davantage fluide que lors des législatives du 10 mai, a assuré le DRAG, précisant qu'il y a en moyenne 570 électeurs par bureau de vote, étant donné qu'il y a, au total, 2.149 bureaux répartis à travers 269 centres pour un corps électoral de 1 million et 24.078 électeurs; soit une évolution de +1,88% comparativement au dernier évènement électoral du 10 mai. Oran, à elle seule, en compte plus de la moitié, précisément 57%. Ce qui lui a valu, raisonnablement, la part du lion du "parc" de vote mis en place, avec 931 bureaux répartis à travers 88 centres. Loin des "statistiques" et dans un tout autre chapitre, au moment où le DRAG évoquait les rapports notifiés par la Commission locale de supervision des élections locales (composée exclusivement de magistrats), concernant les infractions relevées à la réglementation régissant l'affichage des listes lors de la campagne électorale, ses agents lui ont remis deux nouveaux "arrivages" fraîchement parvenus à son administration. En toute transparence, le DRAG a accordé aux journalistes présents un droit de regard sur ces PV, une douzaine. De toutes les municipalités où la déontologie de la "publicité" électorale a été bafouée par les candidats, la commune de Mers El-Kébir était la municipalité dont le nom s'est répétée le plus. Le DRAG a clos sa conférence de presse par un message d'avertissement: "Nous avertissons les citoyens, en général, en leur conseillant de ne pas tomber dans le piège de la fraude que tenteraient de tramer certains, car les conséquences seront fâcheuses, et la wilaya, pour sa part, n'hésitera pas une seconde à se constituer partie civile".