Le problème de la gestion des déchets inertes se pose toujours à Oran, à l'instar des grandes villes du pays. Jetés par les particuliers comme par les différentes entreprises, ces déchets composés continuent de porter atteinte à l'environnement Provenant des travaux de modification effectués par les ci-toyens, et autres travaux de bricolage, ces déchets continuent à s'amonceler dans les coins des rues. Les exemples les plus courants se trouvent dans les nouvelles cités et les nouveaux groupements urbains : Hai Essabah, Hai Ennour, Hai El Yasmine et encore au centre-ville. Briques, béton, tuiles, céramiques, carrelages, sacs remplis de déchets, sont jetés sur la place publique et forcément viennent s'y ajouter les ordures ménagères des riverains. Pour faire face à ce phénomène les services de la wilaya ont instruit les responsables locaux et à leur tête les secrétaires généraux des communes, pour lancer une campagne de sensibilisation envers les citoyens afin de les inciter à transporter ces déchets vers les sites appropriés réservés à ce genre de détritus. En cas de refus, l'intervention des services de l'ordre n'est pas écartée pour obliger les récalcitrants à se débarrasser de ces déchets, directement dans les décharges publiques et ne pas les entreposer à proximité des immeubles ou sur les trottoirs. En effet, la wilaya d'Oran a bénéficié, ces dernières années, de l'inscription de nombreux projets (BTP de grandes quantités de détritus : béton, ciment, enrobés bitumineux ) qui représentent un casse-tête pour les autorités locales Les déchets inertes sont des déchets minéraux non souillés dont le caractère polluant et la nature évolutive sont très faibles. Les déchets inertes proviennent principalement des chantiers des travaux publics du génie civil et du bâtiment. Ils sont générés lors de la construction, de la rénovation, de la maintenance ou de la réhabilitation de ces ouvrages et bâtiment puis lors de leur fin de vie (démolition). Pour non-respect de l'environnement et rejet de déchets dans des sites forestiers 48 camions ont été mis en fourrière, en 2011, pour une durée de 3 mois. Selon des sources autorisées, les entreprises étatiques et privées, activant dans les secteurs des Travaux publics, sont les principaux pollueurs.