Quelque 6.500 enfants âgés de 8 ans à 14 ans ont bénéficié de séjours dans les 16 centres de colonies de vacances dont dispose la wilaya d'Oran. C'est ce que nous a révélé hier, Hadj Cherdoudi, le chef de service des activités de la jeunesse auprès de la DJS. Parmi ces enfants, on dénombre 68 colons en provenance des territoires de la République Arabe Sahraouie Démocratique installés au CEM nouveau d'Aïn El Turck. La même source précise que l'encadrement des colonies de vacances a été assuré par 689 animateurs relevant de la DJS et, parallèlement, 11.000 jeunes ont bénéficié dans le cadre des opérations de mobilité et qui ont élu principalement domicile dans les différentes auberges que compte la wilaya. Le même service a également offert un séjour de 6 jours au niveau de la wilaya de Skikda, plus précisément à Collo, pour 25 lauréats du baccalauréat de la session de juin 2013 et qui ont eu droit à un riche programme fait d'excursions et de visites. Le nombre de colons obtenu cette année pouvait être inférieur si les sessions avaient duré comme auparavant 21 jours et afin d'en faire bénéficier le maximum d'enfants, la durée a été réduite à 10 jours seulement, une durée que considèrent plusieurs animateurs comme étant insuffisante pour le colon, notamment en matière de relations humaines. Cependant, le nombre de colons ne cesse de baisser d'année en année et Oran qui comptait il y a 20 ans, 35 centres de colonies de vacances basés aussi bien à la corniche oranaise, qu'à Mers El Hadjadj et Kristel, n'en compte aujourd'hui que 16. Selon notre interlocuteur, cela s'explique essentiellement par l'affaiblissement du secteur public qui assurait chaque année les colonies de vacances. Ce manque à gagner a été contourné à travers une loi qui permettait aussi bien aux agences de tourisme qu'aux associations de s'impliquer dans cette activité enfantine. Seul un opérateur privé, en l'occurrence le groupe Cévital, a organisé au profit des enfants de ses travailleurs un séjour. Que sont devenus les anciens centres de colonies de vacances ? A cette question, M. Cherdoudi a déploré l'état d'abandon de ces structures par lesquelles des milliers d'enfants ont transité dans le passé. Il cite plusieurs exemples comme les trois centres de Aïn Franine, d'autres à Mers El Hadjadj, ainsi qu'à Aïn El Turck. Cette situation risque de perdurer en raison du double statut foncier de ces structures, du fait que si l'assiette appartient généralement à la commune, le bâti demeure propriété de l'entreprise. Le même responsable a tenu à rappeler également la nécessité d'inclure la tranche d'âge de plus de 14 ans, autrement dit les adolescents, une catégorie pour laquelle il devient impératif d'entrevoir des centres de colonies spécifiques notamment en période estivale.