«Confrontée au problème de la circulation au niveau du carrefour de Daksi, problème qui n'a pas été résolu par l'ouverture récente de la trémie, la commission communale de transport de Constantine a mené une réflexion sur le sujet et est arrivée à des conclusions qui peuvent résoudre la problématique de l'asphyxie de la circulation à ce niveau», nous a déclaré, hier, M. Farid Bouarroudj, chef du service transport de l'APC. Et d'expliquer qu'il s'agit pour les membres de la commission de trouver un terrain au carrefour de Daksi pour construire un parking à étages avec au sous-sol une station intermédiaire de bus, de demander le prolongement de la trémie de Daksi jusqu'au carrefour de Oued El-Had et, pourquoi pas, jusqu'à la mosquée Omar Ibn Abdelaziz et d'envisager la construction d'une autre trémie à l'entrée de Sidi Mabrouk inférieur, devant la mosquée Abou Ayoub El-Ansari. Ces conclusions vont être formalisées, dès la semaine prochaine, et communiquées aux autorités locales pour régler durablement le problème de stationnement de bus au carrefour de Daksi. Comprenant des représentants des travaux publics, de la sûreté de wilaya, de la direction des transports ainsi que des représentants des transporteurs, la commission communale a fait dernièrement une sortie sur le terrain et a constaté qu'une grande anarchie y règne. Selon notre interlocuteur, «seule la construction d'une grande station intermédiaire de bus à ce carrefour est susceptible de régler le problème. Et il faut dégager une assiette de terrain pour concrétiser ce projet». Pour tout dire, les membres de la commission communale vont avoir du pain sur la planche. En effet, de l'avis de la majorité des citoyens, particulièrement les riverains, l'ouverture tant attendue de la trémie Daksi a créé plus de problèmes qu'elle n'en a résolus. En effet, conçue à l'origine pour décongestionner la circulation au rond-point de ce quartier et, par extension, régler le problème de la circulation sur le boulevard de l'Est, cette trémie, fonctionnelle depuis peu, a fait naître un problème inextricable de stationnement des bus de transport urbain. «C'est le seul point qui préoccupe actuellement la commission communale qui cherche des solutions pour aménager les arrêts de bus au carrefour Daksi», a souligné M. Bouarroudj. Pour le moment, aucune solution n'a été dégagée et cette instance s'est contentée d'émettre des propositions qui vont être complétées et finalisées lors d'une seconde sortie pour dimanche 10 novembre. C'est d'autant plus difficile que cette zone est en passe de devenir une véritable cité administrative avec le siège de la wilaya, les banques, le siège du secteur urbain, la direction des statistiques, le centre commercial et le marché qui s'y trouvent. Aussi, la commission va chercher un espace pour aménager la station intermédiaire, quitte à procéder à des démolitions, car c'est la seule solution susceptible de mettre fin à l'encombrement créé par le stationnement anarchique constaté à ce niveau», a expliqué encore le chef du service transport de l'APC. Selon ce dernier, la commission va procéder, dans l'immédiat, à l'annulation de l'arrêt de bus au rond- point de la cité situé devant la cité militaire, à l'interdiction du stationnement de véhicules devant la clinique rénale et devant la banque et le centre commercial sur l'autre côté de la rue. Et aménager ensuite un arrêt de bus devant la clinique rénale prolongé par un arrêt de taxis et un second devant le CEM et, dans le sens inverse, à la sortie de la trémie en allant vers Oued El-Had. Mais, dans tous les cas, ces solutions sont transitoires en attendant la construction du parking à étages et de la station intermédiaire de bus au-dessous», a conclu M. Bouarroudj.