Grande déception chez les enseignants du secondaire suite à la publication du statut particulier des travailleurs de l'éducation. Ces derniers se disent exclus de toute promotion à des postes administratifs malgré l'aval de la commission mixte pour cette dérogation lors de la préparation de ce document. Constatant cette «omission», le Syndicat national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (SNAPEST) hausse le ton en brandissant la menace de mouvement de protestation si cette revendication n'est pas satisfaite. Le coordinateur régional du SNAPEST à Oran a exprimé hier le mécontentement du syndicat devant cette « anomalie » constatée dans le décret exécutif n°12/240 du 29 mai 2012 modifiant et complétant le décret exécutif n°08/315 du 11 octobre 2008 portant statut particulier des fonctionnaires appartenant au corps spécifique de l'Education nationale. Ce décret qui fixe le classement par catégorie des travailleurs de l'éducation dont les enseignants du secondaire. Ce texte de loi stipule que l'enseignant du 3ème palier débute à la catégorie 13, le professeur principal à la catégorie 14 et le professeur formateur à la catégorie 16. Cependant, lors de la préparation de ce texte, le syndicat avait émis la proposition de permettre aux enseignants du secondaire de prétendre à des postes administratifs tels que formateur pédagogique ou proviseur comme promotion. Or, explique M.Aous, « cette proposition qui a eu l'aval de la commission mixte n'a pas été rapportée dans la mouture finale du statut particulier. Nous ne savons pas pourquoi seuls les enseignants du 3ème palier ont été privés de cette promotion ». Le représentant du SNAPEST se dit surpris de voir cette lacune du fait qu'il s'agit d'une revendication qui ne posait pas problème au départ. Devant cet état de fait, le SNAPEST n'exclut pas le recours à un mouvement de protestation si le ministère ne prend pas en charge cette revendication « légitime ». Pour décider de l'action à entreprendre, le bureau national du SNAPEST compte se réunir dans les prochains jours après expiration de l'ultimatum donné à la tutelle pour répondre à toutes les réserves émises par le syndicat.