Les exclus des opérations de relogement de plusieurs sites délocalisés ces derniers mois, qui ont fait des recours demeurés sans suite, et qui ont déjà tenu un sit-in il y une dizaine de jours devant le cabinet du wali, sont revenus à la charge, hier, plus nombreux (pas moins de 14 sites de bidonvilles et d'habitats précaires déménagés à Ali Mendjeli et à Massinissa). Les 14 sites en question sont, notamment, les cités de Boudraa Salah, Chaabani, Onama, Ennasr, Sotraco ainsi que les bidonvilles de Fedj Errih, Oued El Had, Djaballah 1 et 2. Selon leur représentant, «il y a un peu plus d'une dizaine de jours, nous avons organisé un rassemblement devant le cabinet du wali, mais devant l'incendie qui s'est déclenché ce jour-là, nous avons décidé de reporter notre protestation pour aujourd'hui mardi». Et de poursuivre : «Le problème des recours concerne plus de 250 familles qui en ont déposé sur conseil du chef de la daïra lui-même et dont certains datent de plus de deux ans maintenant. A chaque fois, on nous renvoie à l'Opgi qui, à son tour, nous renvoie à la daïra qui le fait pour le bureau d'études SAU et ainsi de suite». Et d'ajouter que «la dernière fois que nous avons pu contacter le chef de daïra et le directeur de ce bureau d'études, «il nous a été déclaré que le dossier des cas de recours des sites délocalisés sont tous clos». Cependant, commentera-t-il, «nous pensons qu'on ne peut pas dire d'un dossier qu'il est clos, alors que des recours existent et sont encore en cours d'étude et pour preuve, notera-t-il, les promesses de régularisation qu'on n'arrête pas de faire à l'endroit de leurs auteurs et déposants. En tout état de cause et si c'est vraiment le cas, soulignera-t-il, nous réclamons un écrit indiquant que pour telle et telle raison votre cas n'ouvre pas droit à un relogement». Et d'estimer alors que dans cette éventualité, «on ne nous verra plus devant ce cabinet à protester, peut-être à le faire ailleurs et autrement, mais en tout cas pas ici», conclura-t-il.