La nouvelle saison a déjà commencé à l'Espérance de Mostaganem. En effet, et selon le président Mani Saâda, plusieurs anciens joueurs sont officiellement de retour à l'ESM. Il s'agit de Barbari (JS Saoura), Mouffok (CRB Sendjas), Belgherbi, Bouziani et Benguella (JSM Béjaïa), Trea (US Biskra) et Benali (ESM Koléa). D'après le premier responsable du club, il est en négociations avec quatre éléments pour clore l'opération recrutement. A propos de la barre technique, rien n'a été décidé, la piste d'un éventuel changement n'étant pas écartée. Il est précisé que la décision sera prise les prochains jours. «Nous avons encore du temps pour résoudre ce problème. Ce qui est urgent, c'est le recrutement des joueurs, car l'arrivée d'un nouvel entraîneur ne posera aucun problème dans la mesure où il s'agit de nos anciens éléments dont tout le monde connaît le niveau et qui n'auront donc aucun problème d'adaptation. Nous considérons qu'il s'agit d'un avantage considérable qui peut se répercuter positivement sur le rendement de l'équipe », affirmera le président espérantiste. Concernant le volet financier, Mani Saâda nous a fait savoir qu'il gère en fonction des moyens du bord pour préparer dans les meilleures conditions possibles la saison prochaine. Pour lui, l'ESM n'a pas droit à l'erreur et devra coûte que coûte retourner la saison prochaine en Ligue 2. Les responsables de l'ESM sont conscients qu'un éventuel échec pourrait compromettre l'avenir du club comme ce fut le cas des autres formations de l'Ouest. Pour cela, le travail a débuté pour monter une équipe performante apte à assurer l'avenir de l'Espérance. En conséquence, l'objectif prioritaire est de retrouver au plus vite la Ligue 2 tout en mettant les moyens adéquats pour relever ce défi. Les dirigeants actuels veulent éviter de tomber dans les mêmes erreurs commises par l'ancienne direction dont la politique et la gestion ont mené le club à la dérive avec des dettes contraignantes. L'Espérance, qui était dans un passé récent un modèle, est devenue, en l'espace d'une saison, une équipe quelconque qui a effectué le parcours le plus catastrophique depuis sa création. Mani Saâda, il faut l'avouer, a hérité d'une situation désastreuse dans tous les domaines. En tous cas, les Mostaganémois devront retenir la leçon pour éviter la disparition pure et simple du club de la scène footballistique. L'Espérance de Mostaganem mérite assurément une plus grande considération de la part des autorités locales car elle reste historiquement le porte-drapeau de toute une région. Quoi qu'il en soit, le président et ses proches collaborateurs préparent activement le prochain exercice et ce, pour ne pas être pris au dépourvu avant de passer aux autres étapes de la préparation proprement dite.