L'agence de soutien à l'emploi des jeunes, Ansej, et la Direction régionale d'Algérie Télécom, ont entamé depuis hier un cycle de formation d'une semaine au profit d'une 1ère promotion de 10 jeunes chefs de micro-entreprises, dans les nouvelles technologies de la fibre optique, et ce à l'effet de renforcer le secteur des TIC à Constantine. Selon le directeur de l'Ansej, M. Tarek Belmili, cette formation dans les techniques pointues est le résultat d'une convention signée le 21 mars 2011 avec Algérie Télécom pour la création de PME chargées de la sous-traitance dans le domaine de raccordement de câbles téléphoniques. Et de rappeler que ces petites entreprises qui avaient déjà signé un accord de partenariat et d'accompagnement avec Algérie Télécom seront d'un grand apport et soutien sur le terrain. Dans cet accompagnement, l'Ansej prend en charge le volet financement avec acquisition des matériels et équipements de télécommunication, la formation et l'octroi de plans de charge et donc du travail. Pour sa part, la responsable d'Algérie Télécom, Samah Hafiane, félicitera les chefs de micro entreprises pour le risque qu'ils ont pris de monter des sociétés dans le domaine de la poste et des tic, en les rassurant que le créneau est porteur. Et d'expliquer qu'il y a beaucoup de travail à faire et que le secteur connaît un manque terrible en matière d'entreprises de sous-traitance. « Et c'est dire que dans ce partenariat gagnant-gagnant, nous fournissons la formation et les plans de charges et nous attendons que la réalisation du programme d'installation de la fibre optique qui concerne l'ensemble des 12 communes soit renforcée». De son côté le directeur régional d'Algérie Télécom, Mr Saidia, insistera sur la qualité de formation qui sera dispensée aux chefs d'entreprises de cette 1ère promotion qui sera suivie par d'autres, dans d'autres spécialités, à l'instar de la maintenance de réseau de communication, de l'installation de câble souterrains etc. Ensuite est venue la signature des protocoles d'accord entre les 10 chefs d'entreprises en formation et les banques pourvoyeuses des financements nécessaires, notamment, la BADR, la BDL et BEA.