Les deux journées de fête de l'Aïd El-Fitr à Constantine ont eu leur lot d'intoxications alimentaires et d'accidents de la route. Selon un bilan qui nous a été communiqué hier par le directeur de la communication du Centre hospitalo-universitaire de Constantine, M. Aziz Kaabouche, les services des urgences médicochirurgicales du CHU ont traité plus d'une trentaine de cas, plus ou moins sérieux, durant ces deux jours de fête et les victimes ont reçu les soins nécessaires avant de quitter l'hôpital. «Parmi ces cas qui sont tous issus de la ville de Constantine, nous avons enregistré une dizaine d'enfants et une vingtaine d'adultes qui avaient consommé soit des pastèques, de la viande rouge ou du poulet. La majorité d'entre eux ont été traités au niveau des urgences médicales, gardés en observation pendant quelques heures avant d'être autorisés à quitter l'hôpital», a expliqué le représentant du CHU, qui précise que quatre de ces victimes des intoxications alimentaires se sont présentées aux urgences médicales dans la matinée d'hier, au deuxième jour de l'Aïd, ont reçu les soins nécessaires avant d'être libérées vers midi. Pour compléter le tableau, M. Kaabouche a indiqué, par ailleurs, que le service des urgences chirurgicales du CHU a traité quatre blessés qui ont été victimes de trois accidents de la circulation, essentiellement des collisions de véhicules qui se sont produites durant la première journée de l'Aïd sur la route entre Constantine et El-Khroub et entre Didouche Mourad et Zighoud Youcef. Touchés aux mains et aux jambes, trois des blessés ont reçu des soins et ont quitté aussitôt l'hôpital et le quatrième a été gardé en observation pendant quelques heures avant de sortir à son tour. Pour sa part, le docteur Amine-Khodja Mohamed Yacine, directeur des services des urgences de l'hôpital de la cité El-Bir, nous a signalé hier que son établissement a accueilli, durant les deux journées des fêtes de l'Aïd, près d'une dizaine de cas de malades chroniques qui se plaignaient de malaises. «Ces cas se produisent souvent chez les malades chroniques lorsque un changement de régime se produit chez cette catégorie de malades, commente le praticien. «Car, avant le début du carême, il a été recommandé à ces malades de ne pas courir le risque de jeûner, mais ils n'ont tenu compte des consignes. Et c'est ainsi qu'ils ont été victimes de malaises dus au changement de prise des médicaments. Mais ce n'est pas des cas graves», a-t-il rassuré. Au rayon des accidents de la route et des intoxications alimentaires, l'EPH El-Bir n'a connu aucun cas durant les fêtes de l'Aïd et ce, contrairement à ce qui s'est produit aux premiers jours du Ramadhan lorsque ses services des urgences, aux capacités d'accueil très réduites, avaient accueilli en une seule soirée 18 personnes qui furent victimes d'indigestion et d'intoxications alimentaires.