Les deux nouveaux entraineurs de Hamra Annaba et de l'USMAn, respectivement Said Belaribi et Khezar, ont pratiquement clôture l'opération recrutement. Place maintenant aux choses sérieuses. Il s'agit de la préparation de l'inter-saison où les deux clubs ne veulent pas revivre les erreurs de la saison écoulée liéses à la gestion et aux finances. Pour cette saison, malgré un léger retard côté USMAn, le president Kerroum estime, lui tout est rentré dans l'ordre. «Le stage de Ain Draham se déroule dans de bonnes conditions, grâce à l'apport financier de Choukri, Hemidani et Saidi outre les promesses des pouvoirs publics à aider financièrement le club. Et ceci est encourageant en vue d'une bonne entame de la saison » dira-t-il. Le coach Khezar qui a carte blanche, applique à la lettre son programme de préparation ponctué par une série de matches amicaux contre des clubs tunisies, tels l'Olympique Beja, Jendouba et des équipes algériennes également en préparation dans la région. En ce qui concerne le vieux club de Sidi Brahim, apparemment, tout va pour le mieux, notamment sur le plan organisationnel alors que l'effectif a été renforcé dans le but de jouer les premiers rôles comme souligné par le président Messedek Djamel et le president de section nouvellement installé, Toumi. « Cette saison les dirigeants s'en sont pris à temps en ficelant d'abord le dossier recrutement de concert avec l'entraineur Belaribi et l'objectif visé demeure l'accession. Actuellement l'équipe est en phase précompétitive, avec des rencontres amicales pour procéder aux derniers réglages au niveau de tous les compartiments. Toujours est-il que Hamra et l'USMAn sont en quête de renouveau, pour redonner le sourire à leurs supporteurs après une traversée du désert qui n'a que trop duré. En effet, si on tient compte de leurs déclarations respectives, les deux présidents de clubs, Messadek (HAMRA) et Kerroum (USMAN) fondent de grands espoirs sur les aides des pouvoirs publics, et visent le même objectif, l'accession. Vont-ils enfin réussir pour replacer Annaba au riche passé dans la cour des grands après tant de déboires ? Ce ne sera pas facile dans une ville où le football est malade de ses hommes.