Les Constantinois doivent, encore, prendre leur mal en patience et attendre la fin de l'opération d'amélioration urbaine, engagée au centre de la ville et dans les « axes protocolaires ». Du moins jusqu'à la fin du mois de janvier 2015. C'est ce qu'a déclaré, hier, le directeur de l'Urbanisme et de la Construction, à travers les ondes de la radio régionale où il était invité à l'émission hebdomadaire « Forum de la radio », et ce, concernant l'opération de réfection des trottoirs. Ce dernier annoncera, par la même occasion, que le chantier de réaménagement de la place Ahmed Bey', ou Dounia Ettaraef', comme l'appellent les habitants de la cité des ponts', sera terminé, à la fin du mois de février prochain. Ce fonctionnaire de l'exécutif, invité sur le plateau de l'émission, avec son collègue du Logement, M. Mustapha Baleh, a expliqué le contenu de l'opération de réhabilitation urbaine qui touche les quartiers du centre-ville, Aouati Mostefa', Kaddour Boumeddous' et le boulevard Belouizdad qui constituent les « axes protocolaires » et de pénétration principale de la ville, ainsi que le quartier de la Casbah et la rue Abane Ramdane où des opérations de ravalement des façades ont été engagées, depuis quelques mois, pour donner un nouveau visage à la ville de Benbadis, la préparant à accueillir, dignement, la manifestation de 2015 où elle sera la capitale de la Culture arabe. Le directeur du Logement lui s'attardera, un temps, sur le problème de terminologie, en soulignant qu'il ne s'agit pas de réhabilitation, « mais d'embellissement de la façade urbaine de la ville qui va toucher un ensemble de 434 bâtiments et dont le coût avoisinera les 300 milliards de centimes. Mais ce chiffre astronomique n'empêchera pas l'orateur de lancer que son administration pratique une « politique d'austérité ». Au rayon des difficultés rencontrées par les entreprises, engagées dans cette vaste opération, menée tambour battant, M. Baleh a signalé qu'au niveau des bâtiments du Ciloc', certaines, d'entre elles, chargées de refaire la peinture des façades ont été empêchées de pénétrer sur les terrasses pour y installer le matériel, par ceux qui ont aménagé des logements dans ces espaces. Ce qui occasionne le ralentissement des travaux. Le problème de l'élimination des paraboles individuelles, installées sur les balcons, celui des appareils de climatisation sont en voie d'être réglés, progressivement, en y apportant des solutions alternatives qui peuvent agréer les habitants concernés, a déclaré, aussi, le directeur du Logement. «Nous avons retenu quelques solutions, mais notre souci principal est de trouver celle qui serait radicale pour faire en sorte que les façades soient débarrassées de tout ce qui gêne le regard et qu'elles soient rendues à leur origine », a expliqué l'intervenant en souhaitant, vivement, une collaboration sincère et engagée des habitants concernés et des citoyens de la ville, en général. La question de la réfection des trottoirs et des escaliers, des devantures des magasins, l'embellissement des façades de la rue Bidi Louiza, de la cité Bentellis et du Chalet, l'installation de toilettes publiques, opération qui sera engagée par les services de la commune, et beaucoup d'autres, ont été évoquées, tour à tour, par les auditeurs, les journalistes et les invités de l'émission, dans le débat qui s'était engagé, durant les deux heures qu'avait pris, celle-ci.